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  • Photo du rédacteurGilbert

Disparition de William Hurt: le monde du Cinéma de nouveau en deuil...`


On a appris que l’acteur américain William Hurt est décédé le 13 mars dernier à l’âge de 71 ans …Qui ne se souvient pas de son visage qui a marqué les cinéphiles amateurs de cinéma d’auteur?

Immense acteur américain à la carrière internationale, il a marqué les années 80, notamment avec l’Oscar qu’il a reçu en 1985 pour ‘le baiser de la femme araignée’ d’Hector Babenko, ou encore dans ‘les enfants du silence’ de Randa Haines avec le rôle magnifique d’enseignant spécialisé dans les soins pour les ours et malentendants, qui a valu à Marlee Matlin, l’actrice qui jouait la jeune femme sourde de rafler à son tour un Oscar en 1986…




On l’avait déjà découvert dans ‘la fièvre au corps’ de Lawrence Kasdan (1981), puis de façon plus régulière en 1983 dans ‘les copains d’abord’ du même Lawrence Kasdan, ou encore ‘Broadcast News’ de James. Brooks (1987) pour ne citer que quelques-uns de ses principaux films. Dans les années 1990, il enchaine avec ‘le Docteur’ (1991) un film de nouveau réalisé par Randa Haines, mais on le retrouve aussi en 1996 devant la caméra de Chantal Akerman pour ‘Un divan à New York’ pour une comédie romantique basée sur des quiproquos multiples et d’échanges d’appartement où il a pour partenaire l’actrice Juliette Binoche, avec laquelle il a aussi eu un enfant dans sa vie privée.



Les années 2000 lui apportent des rôles assez éclectiques, parmi lesquels un second rôle néanmoins clé dans ‘A history of violence’ en 2005, thriller signé par David Cronenberg aux côtés de Viggo Mortensen qui occupe le premier rôle, mais pour lequel William Hurt recevra un Oscar du meilleur second rôle. On le verra aussi ‘A I’.de Steven Spielberg en 2001, dans ‘the village’ de M Night Shyamalan (2004), ‘Into the Wild’ de Sean Penn (en 2007) ou encore ‘le mouchoir jaune’ de Udayan Prasad (2008) …


A noter qu’il se retrouvera devant la caméra de Sandrine Bonnaire en 2012, dans son premier film de fiction en tant que réalisatrice, inspiré de souvenirs personnels…les rôles s’enchainent jusqu’à ces dernières années avec même des participations à des films des studios Marvel (‘Avengers : infinity war ‘en 2018), mais toujours dans des rôles extrêmement variés et qualitatifs.


Certains critiques du milieu comme Robert Egert diront de lui qu’il était le plus intelligent de acteurs’, et surtout le seul à pouvoir rivaliser avec Robert Redford dans le rôle du ‘blond sexy et cérébral’, sans la nécessité de mettre en avant son physique…Ses véritables fans avouent souvent être dans la difficulté de citer un seul film qui serait ‘LE’ film fétiche de l’acteur William Hurt, tant il était particulièrement doué pour endosser toutes sortes de rôles différents.

On sait que William McChord Hurt nait à Washington dans un milieu assez aisé : sa mère travaille au magazine Time ; son père œuvre pour l’Agence des États-Unis pour le développement international. Après avoir engagé des études de théologie, c’est vite le virus des planches qu’il attrape à partir des années 70, avant d’être de devenir un acteur incontournable du cinéma.

La multitude des rôles qu’il a incarnés ne lui ont jamais tourné la tête et il avoue d’ailleurs ne pas se reconnaître dans le style de vie des acteurs de Hollywood. Il nous a quittés en toute sobriété, de mort naturelle, comme sur la pointe des pieds. Il va terriblement nous manquer.






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