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  • Photo du rédacteurGilbert

R.I.P. Paolo Taviani...



A l’heure de la véritable renaissance du cinéma italien et de la réouverture des célèbres studios Ciné-Citta de Rome, il était normal aussi de rédiger une petite chronique en hommage au réalisateur Paolo Taviani, disparu il y a quelques jours à l’âge de 92 ans, à qui l’on doit de nombreux grands films coréalisés avec son frère Vittorio, décédé en 2018.


Au total, ils ont réalisé une quinzaine de grands films, pour la plupart adaptés de livres ou romans italiens, avec souvent pour thème central l’histoire de l’Italie durant la seconde guerre mondiale, la religion mais aussi les milieux populaires.

Des frères Taviani, on se souvient bien entendu de ‘Padre, Padrone’ (1977), adapté du roman autobiographique de Gavino Ledda : L'Éducation d'un berger sarde, film qui a obtenu la Palme d’Or à Cannes cette même année.

Mais aussi en 1982, alors que sort ‘La Nuit de San Lorenzo’, qui obtient le Grand Prix à Cannes, la reconstitution du massacre perpétré par les nazis dans la cathédrale de leur propre commune natale, San Miniato, en juillet 1944.e

En 1984, adapté de cinq nouvelles des recueils Nouvelles pour une année de Luigi Pirandello, ‘Kaos’ sort sur les écrans. Kaos vient du nom en sicilien d'un village des environs d'Agrigente en Sicile. Divisées en quatre temps et un épilogue, les histoires sont reliées grâce à un corbeau noir planant au-dessus de la Sicile…



Dans les autres incontournables des frères Taviani, on se souvient également de ‘César doit mourir’ (2012), film tourné comme une docufiction essentiellement en noir et blanc. Adapté du ‘Jules César’ de Shakespeare, le film repartira avec l’Ours d’Or de la Berlinale de 2012.

Plus récemment, en 2017, les frères Taviani réalisent ‘Une affaire personnelle’, adaptation du roman éponyme de Beppe Fenoglio, Una questione privata’ prend pour toile de fond la Résistance italienne dans les montagnes de la province de Coni (Piémont) en 1944. 



Encore un petit mot pour finir sur la cérémonie des Oscar, où l’on espère de tout cœur que Justine Triet et son film repartiront avec un trophée sous le bras !



Rendez-vous la semaine prochaine pour établir un bilan !

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