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Casting : 

Anthony Hopkins

Johnny Flynn

Helena Bonham Carter

Lena Olin

Romora Garai

Alex Sharp (III)

Marthe Keller

Jonathan Pryce

Synopsis

Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à une mort certaine dans les camps de concentration. Au péril de sa vie, Nicholas Winton va organiser des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge.

Cette histoire vraie, restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. Celui-ci ne se doute pas que dans le public se trouvent les enfants – désormais adultes – qui ont survécu grâce à lui...

Mon commentaire :

‘Une vie’ raconte l’histoire – vraie- d’un homme, Nicholas Winton (joué âgé par Anthony Hopkins et par Johnny Flynn jeune) somme toute ordinaire, banquier de profession, mais qui est un peu à l’Angleterre ce qu’est Oskar Schindler à l’Allemagne.

En effet, alors qu’en 1938, les Nazis d’Hitler s’apprêtent à envahir Prague où se sont réfugiées des milliers de familles juives venant de la région tchèque des Sudètes, Winton s’engage avec l’aide de quelques amis à faire évacuer autant que possible des centaines d’enfants promis à une mort certaine en affrétant des convois successifs de trains vers l’Angleterre. Il réussira à sauver pas moins de 669 enfants des griffes des Nazis, mais cette histoire restera totalement secrète jusqu’à ce qu’elle soit dévoilée en 1988 à la télévision dans une émission britannique à grande audience, qui l’invite à témoigner de son action…

Aucun spectateur ne peut rester insensible à ce film ‘Une vie’, d’abord parce qu’il revient sur un très douloureux épisode historique, et sur l’engagement d’un citoyen britannique, certes nanti financièrement, qui notamment avec sa mère (Helena Bonham Carter) va créer de toutes pièces un pont ferroviaire entre Prague et Londres, organisant l’hébergement voire l’adoption de tous ces jeunes enfants obligés de quitter leurs véritables parents pour survivre. Il y a ensuite et surtout le jeu d’Anthony Hopkins, qui incarne à la perfection cet Anglais brillant mais resté simple qui sous la pression de son épouse afin qu’il fasse du rangement dans son bureau, va rouvrir une boîte de Pandore, sans en mesurer véritablement les conséquences. Difficile aussi de rester insensible à ces visages et photos d’enfants, ainsi qu’aux scènes de fin du film, appuyées lourdement par une musique à tendance lacrymale…

Pourtant, ‘une vie’ ne brille pas par son originalité de mise en scène, le réalisateur James Hawes se contentant de mettre en parallèle la vie du personnage de Nicholas Winton à 50 ans d’écart. Et pour la partie se déroulant en 1938, les reconstitutions ne sont pas particulièrement probantes et le suspense pas toujours convaincant, c’est bien dommage…

Reste que ce film ‘Une vie’ agit comme une bonne piqûre de rappel incitant tout un chacun à ne pas se laisser submerger et à combattre toute forme exacerbée de totalitarisme.

Ma note :  15/20
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