top of page

Casting : 

Romain Duris

Judith Chemla

Mei – Cirne-Mazuki

Yumi Narita

Chungiku Oshida

Patrick Descamps

Shinnosuke Abe

Tsuyu Shimizu

Synopsis

Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi…

Mon commentaire :

‘Une part manquante’ est le troisième film de Guillaume Senez, mais aussi sa seconde collaboration avec Romain Duris, (après ‘Nos batailles, en 2018) qui ici incarne Jay, un chauffeur de taxi installé à Tokyo, séparé de sa femme Keiko (Yumi Narita) et par conséquent de leur fille Lily (Mei-Cime-Mazuki) depuis 9 ans. On ignore souvent de ce côté du globe que lorsqu’un couple se sépare, il n’existe pas de garde alternée pour les enfants, qui sont souvent confiés par principe à leur mère, avec l’impossibilité pour le conjoint de rentrer en contact avec l’enfant jusqu’à sa majorité. Ceci est d’ailleurs valable pour les mariages mixtes comme pour les mariages nationaux, la loi japonaise prévalant sur toute autre …A défaut d’en récupérer la garde, Jay n’a qu’un espoir – certes bien ténu – celui de croiser sa fille lors d’un de ses périples urbains. Or le miracle arrive, Lily monte dans son taxi pour se rendre au collège…

Le film certes n’est pas parfait, mais a le mérite de montrer combien il est difficile pour un couple binational d’exister au sein d’un pays embourbé dans ses principes et son administration. Lorsqu’on suit Jay au volant de son taxi et lors de ses journées, on prend réellement plaisir à partager ses expériences et on ne peut que saluer la facilité – semble-t-il naturelle – avec laquelle il s’exprime e, japonais : c’est encore une fois la preuve du talent de Romain Duris qu’on sent parfaitement à l’aise dans ce Japon à la culture si décalée. Pour une fois d’ailleurs, les traversées dans la ville ne semblent pas bourrées de cliché, et c’est bien ! On est en revanche nettement moins convaincu par la rencontre avec le personnage de Jessica (Judith Chemla) qui rencontre les mêmes difficultés pour la demande de garde de son fils resté auprès de son père japonais. Un net problème de scénario, car son rôle semble très flou et l’actrice semble souvent partir en roue libre, avant que celui-ci ne disparaisse de l’histoire totalement sans explication…

En fait, tout se passe comme si Guillaume Senez avait choisi de ne concentrer le thème de son film – les retrouvailles père-fille- que dans sa seconde moitié, alors que Jay se met en tête de se présenter à la pré-adolescente qu’il transporte presque tous les matins. Et c’est à partir de là que débute l’émotion réelle, peut-être un peu trop tardivement, malgré tout le talent de Romain Duris.

Ma note :       14/20
bottom of page