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Acteurs : 

Pio Marmaï

Jonathan Cohen

Noémie Merland

Mathieu Amalric

Grégoire Leprince-Ringuet

Luàna Bajrami

Sandrine Briard

Margot Bancilhon

Synopsis

Albert et Bruno sont surendettés et en bout de course, c’est dans le chemin associatif qu’ils empruntent ensemble qu’ils croisent des jeunes militants écolos. Plus attirés par la bière et les chips gratuites que par leurs arguments, ils vont peu à peu intégrer le mouvement sans conviction…

Mon commentaire :

Pour leur huitième collaboration et long métrage, les compères Eric Toledano et Olivier Nakache nous proposent une fable sociale, mettant en scène Albert (Pio Marmaï) et Bruno (Jonathan Cohen) deux paumés de la société. Le premier est bagagiste dans un aéroport parisien mais sdf et petit trafiquant, le second sans activité a dû se séparer de tous ses biens, mais ils ont tous deux comme point commun – et c’est aussi le point de leur rencontre – d’être fauchés et surtout surendettés, accumulant les prêts conso et les emprunts auprès de leur famille et de leurs amis…Alors qu’ils cherchent tant bien que mal à s’en sortir, ils croisent le chemin de Cactus (Noémie Merlant), leader d’un groupe d’écolos farouchement opposés à la société de surconsommation et plaidant plus généralement pour un sauvetage de la planète. Bien que peu convaincus par les idées du mouvement, Albert et Bruno s’enrôlent en pensant pouvoir profiter de la générosité des membres …

‘Une année difficile’ aurait pu être un film casse gueule, car on y traite des nombreux problèmes du quotidien : les fins de mois difficiles, la précarité, le réchauffement climatique, la surconsommation et la décroissance salutaire…Bien qu’ayant recours à quelques clichés, il faut avouer que le film est mené tambour battant dans le sillage du duo Pio Marmaï- Jonathan Cohen qui fonctionne à plein. Résultat : on rit souvent devant tant de culot et de désinvolture, de faux engagements et de grosses maladresses. C’est vraiment grâce à eux qu’on s’amuse, ainsi que lors des scènes d’action menées par le groupe des écolos, avec quelques clins d’œil du côté Femen et une Noémie Merlant leader vraiment convaincante. On n’est en revanche moins convaincu par l’idylle naissante entre elle et Bruno, qui parait un peu bâclée ou bancale. A signaler aussi la présence de Mathieu Amalric dans un -second – rôle désopilant, celui d’un militant associatif spécialiste du surendettement mais par ailleurs accro au casino !

Alors c’est vrai qu’au total on ne sait pas si, comme le dit Jacques Brel en ouverture et fin de film, il faut danser cette valse à 1000 temps, mais en tout cas malgré tous les sujets à polémique abordés, on passe plutôt un agréable moment de détente, ce qui n’est pas pour déplaire dans les circonstances

Ma note :  15/20
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