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La réalisatrice Marie Garel-Weiss dont le film ‘La fête est finie’ a été récompensé en 2018 nous offre cette fois avec ‘Sur la branche’ une comédie douce et attendrissante, portée par les épaules de l’actrice belge Daphné Patakia, dont le jeu ici consiste en une savante combinaison de talents, qui fait penser un peu à Audrey Tautou ou encore à Miou Miou à ses débuts. Elle incarne Mimi, une jeune femme trentenaire à l’équilibre psychologique fragile qui, en cherchant du travail, rencontre par hasard Paul (Benoit Poelvoorde), un avocat sans le sou mis sur la touche par son associée Maître Claire Boch (Agnès Jaoui), dont le cabinet est sur le point de tomber en faillite. Mais Paul a été contacté par Christophe (Raphael Quenard), un petit arnaqueur emprisonné qui clame son innocence.

Si c’est pour Paul l’occasion de se refaire en rééditant des plaidoiries pleines de talent, Mimi de son côté voit cette opportunité de travail comme un but ultime à son existence.

Dans le style de comédies mettant en scène des personnages travaillant en duo, l’idée de l’association d’une frêle jeune femme aux troubles psychologiques légers avec un avocat en perdition n’avait pas encore été exploitée. Force est de constater que la recette est bonne, car on se laisse littéralement porter par la douce folie de ‘Sur la branche’, même si on ne sait pas trop où on va aller ni par quels chemins. Ici, ce sont la tendresse, l’humour et la légèreté qui prédominent et font du troisième long métrage de Marie Garel-Weiss une jolie comédie rafraichissante, grâce notamment aux interprétations du tandem plein de tendresse constitué par Daphné Patakia et par Benoit Poelvoorde qui pour une fois ne surjoue pas.