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Acteurs : 

Virginie Efira

Arieh Worthalter

Mathieu Demy

India Hair

Félix Lefebvre

Alexis Tonetti

Andréa Brusque

Jean-Luc Vincent

Synopsis

Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Une nuit, Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement. Les services sociaux sont alertés et placent l’enfant en foyer, le temps de mener une enquête. Persuadée d’être victime d’une erreur judiciaire, Sylvie se lance dans un combat pour récupérer son fils.

Mon commentaire :

Alors qu’elle travaille de nuit dans un bar-discothèque, Sylvie (Virginie Efira) est avertie par la police et par Jean-Jacques (Félix Lefebvre) l’aîné de ses fils que son jeune cadet Sofiane (Alexis Tonetti) s’est blessé à la maison en voulant faire des frites, alors qu’il n’était pas sous la surveillance d’un adulte. Peu de temps après, Sylvie interloquée reçoit la visite des services sociaux qui décident de placer Sofiane en famille d’accueil, le temps de mener une enquête sur ses capacités physiques, psychologiques et financières à élever seule cet enfant mineur. Dès lors, Sylvie décide de se battre jusqu’au bout contre les institutions pour récupérer la garde de son fils…

‘Rien à perdre’, c’est un peu le combat de David contre Goliath, la course effrénée et sans limite d’une mère courage contre l’hydre étatique pour récupérer la garde d’un enfant qui jusqu’à ce que l’accident domestique survienne n’avait jamais été confronté à aucun problème familial. Le film décortique le cheminement légal de l’application de la loi en faveur de la protection des mineurs, face à une mère aimante – et ô combien convaincante ! – mais dont le style de vie semble un peu trop laxiste aux yeux de la justice et de son bras séculier, l’A.S.E. (Aide Sociale à l’Enfance).

On est surtout tenu en haleine par le jeu une fois de plus convaincant et sans bavure de Virginie Efira, incarnant une mère toutes griffes dehors, prête à tout pour recomposer sa famille, mais aussi par l’interprétation plutôt convaincante de Félix Lefebvre dans le rôle du fils aîné qui sous des allures assurées est un ado pas très sûr de lui…

Ce premier long métrage de Delphine Deloget a pour mérite de traiter d’un sujet de société très sérieux et souvent peu couvert par le cinéma européen. Cependant le parti pris de traiter le sujet en dramaturgie amoindrit un peu la portée du propos, qu’il s’agisse du portrait un poil caricatural des services sociaux comme de l’implosion d’une famille par suite de l’intervention de ceux-ci.

Ma note :  15/20
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