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  • Photo du rédacteurGilbert

Si j'avais su...



Après deux mois de confinement, je pensais honnêtement pouvoir continuer la publication de ma Newsletter sans laisser une semaine de critiques cinématographiques entre deux éditions…Malheureusement, après la réouverture des salles obscures le 22 juin dernier, à l’affiche subsistent encore de nombreux films datant du mois de mars, notamment en province, où les nouveautés arrivent bien souvent avec une semaine de décalage par rapport à la région parisienne ou les grandes métropoles françaises. Par conséquent, moi qui comptais bien aller sur mon lieu de villégiature me faire entre autres le nouveau film de François Ozon, « l’été 85 », sorti à Paris le 14 juillet – je me retrouve avec un programme déjà vu, la seule nouveauté ici étant « Divorce club » de Michael Youn, dont en principe je n’apprécie guère ni l’humour, ni le style (même si le film a été récompensé au printemps).

Qu’à cela ne tienne, la Newsletter de la semaine sera consacrée une fois de plus …à la lecture avec deux romans français tous deux intéressants à découvrir durant l’été, dont notamment celui de Luc Blanvillain, le très original et réussi « Répondeur ».



Et puis, pour ceux qui trouvent mes chroniques posthumes intéressantes, je ne pouvais pas ne pas évoquer la mémoire d’un immense compositeur italien, Ennio Morricone, qui vient de disparaître le 6 juillet dernier à l’âge de 90 ans. Pendant plus d’un demi-siècle, il aura été un des compositeurs les plus prolixes, les plus convoités, grâce à son style souvent reconnaissable. Personne n’ignore le talent du maestro, ni ne peut s’empêcher de chantonner ou siffloter quelques notes de morceaux ultra-connus de sa composition....



Car Ennio Morricone a signé les musiques de très nombreux films, il est même difficile de les comptabiliser tant ils sont nombreux, sur grand écran bien sûr mais aussi à la télévision…Ses débuts remontent au tout début des années 60 mais son talent sera révélé au public par le biais des compositions musicales de nombreux westerns ‘spaghetti’ évitant à certains de tomber aux oubliettes grâce à sa bande originale, d’autres ayant atteint le stade de musiques cultes : « il était une fois dans l’ouest » de Sergio Leone (1968) dont il deviendra le compositeur quasi attitré.. « A l’aube du cinquième jour » (1970), puis « Sacco et Vanzetti » (1971) tous deux réalisés de Giuliano Montaldo , « les Moissons du ciel » de Terence Mallick ou « la Cage aux Folles » d’Edouard Molinaro (1978) « le Professionnel » de Georges Lautner (1981), « the Mission » de Roland Joffé (1986)… puis les « Kill Bill 1&2 » de Quentin Tarantino (2003 et 2004), avec lequel il a même jusqu’en 2015 signé la bande originale des « Huit salopards » pour n’en citer que quelques uns.


Avec cette disparition, c’est une étoile du 7ème art qui s’est éteinte, mais qui laisse à la postérité une œuvre pléthorique, car, outre les musiques de films de partitions il a réalisé des compositions pour instrument seul, de la musique de chambre avec ou sans voix, des pièces pour chœur et orchestre ou des musiques chorales !

Merci pour tout Monsieur Morricone, et bravo pour votre talent qui traversera encore de nombreuses décennies.

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