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  • Photo du rédacteurGilbert

R.I.P Jacques Perrin...


Les semaines se suivent et côté cinéma, se ressemblent douloureusement. Michel Bouquet à peine disparu, c’est maintenant le tour du fabuleux comédien, scénariste, réalisateur et producteur Jacques Perrin de disparaître, à l’âge de 80 ans, le 21 avril dernier.


Enfant de la balle, il est né à Paris le 13 juillet 1941 sous le nom de Jacques André Simonet. Fils d'un régisseur de théâtre, Alexandre Simonet, et d'une comédienne, Marie Perrin - dont il a gardé le nom pour adopter celui de Jacques Perrin qui le rendra célèbre- c’est dès l’âge de 15 ans qu’il monte sur les planches, avant d’entrer au Conservatoire.


A 17 ans, il commence sa carrière au cinéma avec une apparition dans "Les Tricheurs" (1958) réalisé par Marcel Carné, avant un premier rôle important dans "La Fille à la valise" de Valerio Zurlini. Il s'illustre surtout dans les films de Pierre Schoendoerffer, à commencer par "La 317e section" (1965). Un film qui "compte beaucoup dans son parcours", dira-t-il. Au total, ce sont plus de 70 films qu’il a interprétés. Son physique d’éternel jeune premier, qui sera depuis une bonne dizaine d’années reconnaissable à son abondante chevelure blanche a prouvé qu’il savait tout jouer : les films de guerre, historique, les drames comme les comédies …



Il aura tourné devant les caméras des plus grands, de Pierre Schoendoerffer à Costa Gavras, de Jacque Demy à Claude Chabrol, à plusieurs reprises de Pierre Granier-Deferre à Elie Chouraqui, Christian de Challonges, Giuseppe Tornatore, Christophe Gans, Christophe Barratier..., pour n’en citer que quelques-uns.





Son tout dernier rôle au cinéma, dans "Goliath", de Christophe Tellier, sorti en mars, faisait écho à ses combats écologistes : dans ce thriller autour des pesticides, il fait équipe avec un redoutable lobbyiste de l'industrie phytosanitaire, campé par Pierre Niney.


De lui bien sûr on gardera aussi le souvenir d’un cinéaste amoureux de la nature, ne serait-ce que dans ‘Microcosmos’ et sa voix de narrateur, mais surtout ‘le magnifique ‘Peuple Migrateur’ (2001), ‘Océans’ (2009) ou ‘les Saisons’ (2016) dont il écrit les scénarii et assure la réalisation et qui nous livre des images de la nature d’une beauté incomparable.






Monsieur Perrin, vous allez définitivement manquer terriblement au monde du 7ème art.


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