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Casting :

Eva Green

François Civil

Romain Duris

Pio Marmaï

Vincent Cassel

Lyna Khoudri

Julien Frison

Camille Rutherford

Synopsis

Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

Mon commentaire :

On avait laissé D’Artagnan (François Civil), inconscient, alors qu’il était sur la trace de Constance Bonacieux (Lyna Khoudri), sa dulcinée, témoin malgré elle d’une scène dans laquelle elle a découvert qui était à l’origine de la tentative d’assassinat du Roi Louis XIII (Louis Garrel). La guerre entre Catholiques et Protestants parait désormais inévitable…

Dans cette seconde partie, en reprenant ses esprits, D’Artagnan se retrouve face à face avec la sulfureuse Milady de Winter (Eva Green), tour à tour séductrice puis destructrice…

On attendait avec une certaine impatience la seconde partie de cette nouvelle adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas Père, dépoussiéré par Martin Bourboulon, sur un scénario cosigné par Alexandre de la Pattelière et par Matthieu Delaporte.

Si la première partie a fait le plein de spectateurs, c’est bien sûr pour son côté romanesque et épique, son casting 4 étoiles et pour les scènes de batailles…Mais on pouvait tout de même reprocher à celle-ci notamment une certaine noirceur des scènes extérieure, ainsi qu’une trop grande discrétion dans les rôles occupés par les trois autres amis Mousquetaires du jeune d’Artagnan, le mystique Atos (Vincent Cassel),  Aramis (Romain Duris) le charmeur, ou encore Porthos (Pio Marmaï), le hâbleur  amateur de bonne chère. L’oubli est réparé ici, car chacun de ces valeureux personnages et soldats du Roi prend réellement consistance, sans pour autant nuire à la fluidité de l’histoire, mais en instillant une dose supplémentaire de gravité mais également d’humour. Et pour cette seconde partie, les scènes de bataille autour de la citadelle de la Rochelle, mais aussi à Paris et en Angleterre, constituées de nombreux plans-séquence, sont particulièrement réussies, sans pour autant qu’on voie l’hémoglobine couler à flot.

Last but not least, Eva Green endosse avec beaucoup de talent le rôle de la mystérieuse Milady, dont un simple regard parfois envoûte ou à l’inverse terrorise, femme fatale ambigüe à souhait, dont la présence apporte un surplus de mystère à cette adaptation. Un film grand public à l’esthétique lumineuse qui ravira les afficionados du genre dont je fais partie.

Ma note :  16/20
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