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Acteurs : 

Jenny Slate (Voix de Marcel)

Dean Fleisher-Camp

Isabella Rossellini (voix de Connie)

Joe Gabler

Shari Finkelstein

Samuel Painter

Blake Hottle

Scott Osterman

Synopsis

Marcel est un adorable coquillage qui vit seul avec sa grand-mère Connie, depuis sa séparation avec le reste de leur communauté. Lorsqu'un réalisateur de documentaires les découvre dans son Airbnb, la vidéo qu'il met en ligne devient virale

Mon commentaire :

Nommé cette année aux Oscars dans la catégorie meilleur film d’animation, ‘Marcel le coquillage (avec ses chaussures) est un film pour le moins original, puisqu’il mêle prises de vue réelles et technique de stop motion et que le réalisateur Dean Fleisher-Camp à ce niveau réalise une véritable prouesse. A signaler que Dean est un réalisateur new-yorkais qui fait passer par le biais du coquillage Marcel, son héros crustacé très mignon (style bulot équipé d’un œil et de baskets orange, des messages souvent iconoclastes et désabusés sur la société américaine.

A la base du scénario, la rencontre fortuite entre Marcel qui vit seul avec Connie sa grand-mère (géniale Isabella Rossellini), avec Dean (Dean Fleisher-Camp lui-même), un jeune informaticien réalisateur de documentaires qui vient de d’installer dans un AirBnb. Marcel souffre de l’absence de sa famille de coquillages, puisqu’elle a subitement disparu depuis que le tiroir de commode dans lequel elle logeait a été vidée de façon abrupte par le précédent locataire. Lorsque Dean propose à Marcel le coquillage de tourner une vidéo, de la diffuser en ligne pour susciter l’intérêt du public et l’aider à retrouver sa pléthorique famille, les réactions ne se font pas attendre au point de lui redonner espoir…

On tombe donc vite sous le charme de ce héros peu commun, qui séduira néanmoins peut être plus le public adulte que celui des enfants, par les messages qu’il véhicule : ceux de la famille, de la séparation, de la vieillesse, du milieu de la télé, des réseaux sociaux... C’est certes très bien vu mais peu trop philosophique : il y a finalement peu d’occasions de vraiment rire ou sourire face aux malheurs de ce pauvre coquillage. Le film malgré ses indéniables qualités techniques magnifiques s’étire un peu trop en longueur et aurait pu être raccourci d’une dizaine de minutes.

Néanmoins, il s’agit d’une belle réussite sur la forme qui mérite sans aucun doute le coup d’œil !

Ma note :     15/20
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