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Acteurs : 

Karin Viard

François Berléand

Maxime Bergeron

Nicolas Cazalé

Patrick Catalifo

Anaïde Razam

Benoit Allemane

Stéphanie Michelini

Synopsis

À la mort d’un prêtre, la chancelière du diocèse découvre abasourdie qu’il s’agissait d’une femme ! Contre l’avis de son évêque qui souhaite étouffer l’affaire, elle mène l’enquête pour comprendre comment et avec quelles complicités une telle imposture a été possible...

D'après le roman Des femmes en noir d’Anne-Isabelle Lacassagne.

Mon commentaire :

Pour son premier long métrage, Virginie Sauveur, déjà réalisatrice et scénariste de nombreuses séries TV frappe fort avec ‘Magnificat’, inspiré du roman ‘Des femmes en noir’ d’Anne Isabelle Lacassagne (Éditions du Rouergue – 2017) : l’histoire surprenante de la découverte qu’à la mort d’un prêtre, Charlotte (Karin Viard), la chancelière du Diocèse constate qu’il s’agissait en réalité d’une femme… Bien que poussée par son soutien et supérieur l’évêque Monseigneur Mevel (François Berléand) à étouffer l’affaire qui pourrait faire grand bruit au Vatican, Charlotte est bien décidée à mener l’enquête et à comprendre comment a pu avoir lieu l’imposture…

Même s’il ne s’agit en aucun cas de faits réels, ‘Magnificat’ pose au moins clairement la question de la place de la femme au sein de la religion catholique au XXIème siècle. S’Il existe effectivement des femmes imam, des femmes rabbins, on ne peut certes pas dire que la religion catholique soit la plus ouverte en matière d’égalité des droits d’exercice de la théologie, ce qui de ce fait rajoute de l’eau au moulin de ceux qui la considèrent comme étriquée et particulièrement surannée. On nous le rappelle bien, comme l’attestent les déclarations misogynes proférées par Monseigneur Revel.

En revanche, le message et les interrogations sont brouillées par l’existence peu utile d’une histoire dans l’histoire avec la quête pour le fils de Charlotte de savoir qui était son géniteur…On s’égare un peu dans tous ces rouages, y compris dans le milieu des Gitans, au point de perdre de vue le véritable sujet du film. Par ailleurs, si apparemment le livre semblait disposer d’une dose d’humour, force est de constater son absence totale ici, puisque le ton s’avère totalement dramatique.

Côté interprétation, on est certes ravi de revoir François Berléand bien que sa composition soit assez banale, et on a connu Karin Viard clairement plus inspirée dans d’autres films (c’est le cas pour ‘une nuit’ vu récemment) car elle n’est pas très crédible ici.

Un premier film au sujet intéressant mais pas très convaincant au total.

Ma note :     12/20
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