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Casting :

Fanny Ardant

Nawid Elham

Pierre Deladonchamps

Elisabeth Margoni

Suzy Bemba

Aurore Broutin

Lionel Abelanski

Synopsis

France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l'est parisien. Lorsqu'elle entend parler à la radio d'une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles ayant la possibilité de les accueillir, elle décroche son téléphone pour se porter volontaire. Quelques jours plus tard, Reza, un jeune Afghan d'à peine vingt ans, débarque dans sa vie. Ces deux êtres, qui n'ont rien de commun, vont devoir apprendre à vivre ensemble...

Mon commentaire :

Ce nouveau long-métrage de l’écrivain-cinéaste Benoit Cohen est l’adaptation libre de son roman, 'Mohammad, ma mère et moi' publié en 2018. À l’occasion de cette séance de projection en avant-première, en présence d’une grande partie de l’équipe, incluant les comédiens et techniciens, on apprend que ce film a mis quatre ans pour être adapté pour le cinéma, monté et présenté. 

Par rapport au livre, ici Mohammad s’appelle Reza (Nawid Elham), Marie-France–qui est en fait la mère du réalisateur Benoit Cohen– est devenue France (Fanny Ardant), mais l’histoire reste la même, celle de l’intégration d’un émigré afghan qui était interprète en français à Kaboul, et qui a dû fuir son pays à l’arrivée des Talibans. Il faut aussi préciser que Reza est issu d’une ethnie Hazara farouchement opposée à l’ethnie pachtoune prédominante au pouvoir qui la chasse avec acharnement.

On se laisse facilement séduire par cette jolie histoire, si ce n’est que tout le parcours de Reza paraît peut-être un peu trop bien huilé et trop simpliste. Il y a bien sûr le talent et le charme de Fanny Ardant qui opèrent, à la fois touchante mais parfois quelque peu irritante dans ce rôle de bourgeoise richissime coincée et pleine de principes, devenue récemment veuve et qui a vu son fils unique Joseph (Pierre Deladonchamps, parfait dans ce rôle de sale gosse irrévérencieux à souhait) s’installer de l’autre côté de l’de l’Atlantique. Pourtant, même si l'acteur incarnant Reza ne démérite pas, on reste un peu sur sa faim car toute cette belle histoire inspirée d'un vécu familial manque singulièrement de sentiment et de chaleur humaine 

Bien qu'un peu caricatural, 'Ma France à moi', reste néanmoins un film à la thématique intéressante (surtout dans les circonstances actuelles), qui bénéficie de plus d’une musique très originale, constituée essentiellement de morceaux de rap iranien (!) dont on apprend qu'elle a été composée du fils du réalisateur.

Ma note :  14/20
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