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Acteurs : 

Fumimo Kimura

Tomoworo Taguchi

Kento Nagayama

Atom Sunada

Tetta Shimada

Hirona Yamazaki

Synopsis

Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu'elle découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C'est le début d'un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

Mon commentaire :

Le réalisateur Kôji Fukada nous propose ‘Love Life’, quatrième long métrage en trois ans à être projeté en salle obscure. Cette fois, il s’agit d’un mélo, basé sur le portrait d’une famille apparemment harmonieuse, assorti d’un très beau scénario et d’une belle écriture de personnages attachants.

Taeko (Fumino Kimura) vit avec son époux Jiro (Kento Nagayama), et son fils Keita (Tetta Shimada), né d’une union précédente, dans un petit appartement pas loin de ses beaux-parents. Un bel équilibre uniquement apparent perturbé pour Taeko d’abord par la découverte d’une ex de son mari, puis de la réapparition du père de son fils dans des circonstances dramatiques…

‘Love Life’, titre qui fait l’objet du morceau accompagnant la fin du film, offre un beau chassé-croisé sur l’histoire de couples qui se sont aimés dans des circonstances particulières et/ou s’aiment encore, avec au centre des relations la présence d’un fils, fils qui continue de symboliser la descendance dans la société japonaise. Koji Fukada utilise de nombreux plans séquences assez lents qui permettent de nous immerger dans le quotidien des vies des personnages que l’on suit. Les scènes sont souvent émouvantes même si on trouve parfois tout cela un peu longuet, mais tout reste très sobre et plein de sincérité et surtout de délicatesse....

‘Love Life’ est également l’occasion pour le réalisateur de nous brosser le portrait d’une société japonaise qui s’émancipe mais qui sensibilise le spectateur sur la présence des sans-abris, ainsi que sur celle d’émigrés coréens plus ou moins installés sur le territoire.

A signaler que l’actrice Fumino Kimura est très convaincante dans l’interprètation du rôle de Taeko, qui compose une jeune femme discrète prête à encaisser les petites humiliations mais dotée d’une belle générosité et d’un bel esprit d’indépendance.

Une œuvre pleine de délicatesse qui séduira sans aucun doute les amateurs de cinéma nippon.

Ma note :     15/20
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