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Résumé 

"L’église Santa Maria del Mar se dresse de toute sa hauteur alors que l’aube se lève sur Barcelone. Dans la pénombre du petit matin, des individus mystérieux s’avancent. On assiste tout à coup à l’enlèvement d’une femme, et son issue fatale. Qui est-elle, et qui vient de donner sa vie pour la défendre ?
Ainsi commence Trois pas vers le sud, premier volet d’une œuvre incroyable et virtuose : Le Troiacord. Cette machine narrative hors norme déploie tous les artifices qui font de chacun des livres de Miquel de Palol une aventure de lecture : l’enlèvement sert de point de départ à une multitude de récits où se questionnent l’identité, la liberté, le pouvoir et l’amour, où la réalité se trouble, où le temps et l’espace se fragmentent, où trois grandes intrigues et thématiques ne cessent de s’entrecroiser tout au long de cette prodigieuse mise en abyme : celles du double, de la recherche historique et des sociétés secrètes. Avec Le Troiacord, Miquel de Palol n’a rien à envier à ces grands bâtisseurs d’univers que sont Frank Herbert, Isaac Asimov ou Dan Simmons.

Mon Commentaire

La découverte du monde de l’écrivain catalan Miquel de Palol n’a pas eu l’effet que j’avais escompté…Couvert d’éloges par les critiques littéraires, le talent de ce célèbre romancier m’a laissé un peu pantois, même si à la base le résumé de l’histoire m’avait paru séduisant.

Car tout commence à l’aube un jour à Barcelone autour de l’Église Santa Maria del Mar, alors que des individus de deux ‘bandes’ se rencontrent. Et c’est soudain l’enlèvement d’une femme, puis tout de suite la mort d’un homme, qui semblait sur le point de vouloir la défendre. Qui était-il, qu’est devenue la femme ?

Voilà le point de départ du Troiacord, un triptyque dont le premier tome intitulé ‘Trois pas vers le sud’ entame la série…Un récit pour le moins compliqué où les personnages foisonnent, évoluant dans le milieu étouffant de la grande bourgeoisie catalane. Mais l’action se situe essentiellement autour d’un personnage central, Damià, dont on comprend qu’il est totalement manipulé psychologiquement pour remplacer au pied levé l’homme qui a été tué. On part alors vers des digressions sur des multitudes de récits entourant le défunt, mais aussi sur le suivi psychique de son double qui subit des traitements de choc pour se glisser dans sa peau du noble assassiné, tout cela à l’insu de tous ses amis proches et collègues. Se multiplient de nombreux questionnements sur la liberté, l’authenticité des choses, le surnaturel et les convictions religieuses, autant que sur l’amour, amour feint ou authentique…

Beaucoup de chausse-trappes, un manque de temporalité claire et un vocabulaire d’une richesse rare rendent pourtant la lecture de ce premier tome par moment extrêmement ardu et abscons. Pourtant, on a tout de même envie de savoir et d’arriver au bout. A signaler qu’en plus du style très ampoulé, la lecture n’est pas facilitée non plus par un manque de découpage en chapitres. De plus nombreuses respirations stylistiques auraient sans doute permis une meilleure compréhension de cette histoire certes intéressante mais difficilement pénétrable. Moralité, je vais attendre un peu avant d’enchaîner avec le tome 2 !

Ma note : 12/20
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                     Photo Núvol
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