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Résumé 

Dans la ville imaginaire de Malgudi, Raman, calligraphe amoureux de son art, mène une vie paisible auprès de sa tante. Il partage son temps entre son atelier, la lecture, le Restaurant-sans-Noms où il rencontre ses amis, et ses visites chez les clients. Son existence va se transformer lorsqu'il se lancera à la poursuite de Daisy, une militante fanatique du planning familial. " Rares sont les écrivains qui, à l'instar d'un Rushdie, ont su faire exploser les formes occidentales du roman pour installer leur imagination exotique. L'art de conteur de Narayan consiste surtout jà ressourcer la technique du roman européen à la magie de l'Inde, de ses mythes et de toute la richesse de ses coutumes. Le Peintre d'enseignes joue avec finesse de cette collision, entre " modernité " et traditions dans un monde en pleine mutation.

Mon Commentaire

Voyage dans le temps et dans l’espace, ‘Le peintre d’enseignes’ est un roman de R.K Narayan, prolifique écrivain indien de langue anglaise, qui a été publié en 1976. Dans la ville imaginaire mais semblant ô combien familière des cités indiennes de Malgudi, on fait la rencontre de Raman, un calligraphe chevronné dont le talent est reconnu puisqu’il est très souvent sollicité par de nombreuses personnalités pour leur fournir des enseignes. Il vit seul avec sa tante, et ses journées sont comblées par sa passion, par la lecture et les repas pris au ‘Restaurant Sans Nom’, où il retrouve ses amis. Son quotidien va être bientôt bouleversé par l’arrivée de Daisy, une superbe jeune femme dont la mission au sein du planning familial est un combat acharné contre la surnatalité et l’enseignement d’une éducation sexuelle jusqu’au fin fond des campagnes indiennes. Bientôt, Raman n’a plus d’yeux que pour Daisy, au point que son univers va s’en trouver bouleversé…
Ce qui séduit d’emblée dans cette œuvre, c’est la reconstitution de la magie de l’Inde avec ses couleurs, ses odeurs, ses traditions et ses mythes. L’histoire de Raman qui est aveuglé -bien qu’il s’en défende- par la personnalité de Daisy n’est en fait qu’un prétexte pour introduire au sein d’une société aux us et croyances ancestrales le ‘vent nouveau’ de la culture occidentale. Tout cela est certes intéressant mais le ressenti vis-à-vis de cette œuvre écrite il y a 50 ans déjà est un peu décevant tant tout semble totalement suranné, et notamment tout ce qui concerne les réflexions relatives au sentiment amoureux. On ne s’ennuie certes pas, mais il est indéniable de dire que cette histoire de cœur parait gentiment désuète et totalement surannée.

Ma note : 14/20
R.K.NArayan Madras courier.jpeg
                     Photo Madras courrier
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