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Résumé

L’Iris blanc est le nom d’une nouvelle école de pensée positive, venue de Rome qui commence à se propager dans les grandes villes, de Rome à Lutèce. César décide que cette méthode peut avoir un effet bénéfique sur les camps qui se trouvent autour du célèbre village gaulois. Mais les préceptes de cette école exercent aussi une influence sur les villageois qui croisent son chemin…Qu’est-il arrivé à notre chef Gaulois préféré et pourquoi cette mine renfrognée ?

Mon Commentaire

C’est toujours avec un certain plaisir que l’on complète dès que possible sa collection des albums Astérix. Depuis la disparition d’Albert Uderzo (et de Goscinny pour les textes), c’est maintenant le duo Didier Conrad (aux dessins) et Fabcaro (qui remplace donc au scénario Jean Yves Ferri, en charge des Astérix depuis presque 10 ans) qui a pris la relève pour cette nouvelle aventure, ‘L’Iris Blanc’.

Tandem très convaincant au demeurant, Didier Conrad ayant un trait de crayon qui se rapproche étrangement de plus en plus de la patte du créateur Uderzo. Côté histoire, c’est comme un petit vent de fraîcheur qui souffle ici, avec notamment des ‘bulles ‘ remplies de clins d’œil contemporains, que l’on découvre au fil de cette histoire, axée autour de la pensée positive tous azimuts et de la fin de la malbouffe pour les Gaulois ! Des légionnaires ramollis qui inquiètent Jules César qui ne sait plus comment motiver ses troupes, des sangliers attentifs et attendris qui ne craignent plus les Gaulois disposés à mieux s’alimenter – et à manger enfin du poisson frais – mais aussi l’épreuve du couple ( Bonemine – Abraracourcix) à travers les années…Beaucoup de sujets abordés de façon cocasse, évoqués à mesure que l’on suit le sillage tracé par le personnage de Vicévertus, médecin chef des armées de César…

On ne peut que saluer la prouesse de Fabcaro pour ce premier essai, dont la qualité et l’humour font inéluctablement penser au talent et à l’esprit du génial créateur René Goscinny…Les jeux de mots – certes parfois plus ou moins fins- se succèdent et il faut avouer qu’on s’amuse pas mal en les découvrant. Et puis on a aussi le droit à une satire bien sentie de la société actuelle, qui ne se prive pas non plus d’une belle caricature de la population branchée parisienne.

Une belle surprise de BD sympa en cette période si sombre.

Ma note : 17/20
Fabcaro - France Info.jpeg
Fabcaro - Photo FranceInfo.fr
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