Pour se repérer dans la jungle de la culture ... selon mes goûts !
Casting :
Joachim Arsequel
José Garcia
Aure Atika
Tom Meusnier
Eva-Rose Pacaud
Marie-Léa Diab
Neige de Maistre
Cédric Vieira
Synopsis
Colin, 14 ans, fait son entrée dans un nouveau collège et il flippe : comment s’en sortir quand, comme lui, on est bègue ? Sa rencontre avec Monsieur Devarseau, charismatique prof de français, va le pousser à affronter ses peurs et sortir de son isolement. Maintenant Colin a une bande de copains et un projet : monter sur scène pour jouer Cyrano devant toute l’école.
Mon commentaire :
‘Le panache’, c’est un film qui ressasse des thèmes déjà vus : la difficulté pour un élève pour trouver sa place dans une nouvelle école, a fortiori s’il est sujet au bégaiement, et qui va trouver le moyen de d’épanouir grâce au charisme d’un professeur. L’élève bègue, c’est Colin (Joachim Arsequel), 14 ans, qui vient s’installer chez sa mère (Aure Atika). Au sein de l’école privée catholique qu’il intègre, son handicap est vite repéré par les autres élèves, mais aussi par Monsieur Devarseau (José Garcia), son prof de français mais aussi de théâtre qui va lui permettre de s’affirmer malgré tout dans sa peau d’adolescent tel qu’il est.
On pense bien sûr au ‘Cercle des poètes disparus’, mais aussi à ‘Billy Elliot’, puisqu’en plus du thème du handicap physique s’y adjoint le droit à la différence, ce qui est considéré dans l’établissement Saint Thomas d’Aquin comme un pur tabou. Il y a certes plein de bonnes intentions dans ce film dont l’issue est prévisible dès le début, même si côté interprétation, Joachim Arsequel se débrouille bien en ado mal dans sa peau, et José Garcia apparait très juste dans ce beau rôle. Mais le scénario extrêmement convenu et la platitude de la réalisation font de ce nouveau film de Jennifer Devoldere une œuvre plus adaptée à la télévision que sur grand écran. La musique serinée tout au long du film signée Alain Durand (II) est de plus insoutenable tellement elle est d’abord banale et surtout trop envahissante.
Autant ‘sage homme’, le précédent film de Jennifer Devoldere s’était avéré original, autant ‘le panache’ en manque terriblement pour marquer les esprits.