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Casting : 

Alicia Vikander

Jude Law

Eddie Marsan

Sam Riley

Simon Russell Beale

Erin Doherty

Amr Waked

Patsy Ferran

Synopsis

Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées (une seule étant décédée suite à une maladie). Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi…

Mon commentaire :

Le premier film en langue anglaise du réalisateur brésilien Karim Aïnouz (‘la vie invisible d’Euridice Gusmao’) revient sur une période noire de l’histoire de l’Angleterre, le règne sans merci du cruel roi Henri VIII au milieu du XVIème siècle. Catherine Parr (Alicia Vikander) est sa sixième épouse, mais sait bien sûr que toutes les précédentes épouses ont eu des sorts peu enviables, pour la plupart décapitées. En plus d’un roi rustre, violent et dont la jambe blessée tend à se gangrener à son retour de guerre, alors qu’elle aspire à la paix et la sagesse religieuse sans excès, elle doit avec ses dames de compagnie combattre aussi une cour aux ordres du roi et de Mgr Gardiner (Simon Russell Beale), un prêtre qui n’a de cesse de vouloir débusquer et brûler tous les ‘hérétiques’…

‘Le jeu de la Reine’ est inspiré de la biographie de Catherine Parr écrite par Elizabeth Fremantle. En suivant le quotidien de la reine, on pense forcément un peu aux stratégies des joueurs d’échecs…Mais si l’histoire intéresse au premier chef, c’est qu’il s’agit de la femme cultivée devenue reine malgré elle et qui laissera pour la première fois des traces dans l’histoire, ne serait-ce que par les livres qu’elle a écrits et le règne qu’elle a mené sans guerre et sans hostilité religieuse.

En tournant dans un manoir sinistre du Derbyshire majoritairement éclairé à la bougie, la reconstitution est réussie, d’autant que l’essentiel du film se tient en intérieur. Les scènes de banquets entrecoupés des chansons entonnées en cœur font même froid dans le dos. Pourtant, dans ce film historique qualifié de ‘thriller’ tant la conduite d’Henri VIII est imprévisible et les manœuvres pour échapper à un destin funeste doivent être permanentes, il manque singulièrement du ressort au point de trouver parfois le temps long…Rien à dire pourtant en ce qui concerne les compositions de Jude Law, vraiment méconnaissable dans ce rôle de roi ignoble, pas plus que celle d’Alicia Vikander, parfaite de calme et de flegme dans ce rôle d’épouse qui joue double jeu.

Un film certes intéressant mais qui manque de punch et de souffle.

Ma note :     14/20
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