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Acteurs : 

Thomas Schubert

Paula Beer

Langston Uibel

Enno Trebs

Matthias Brandt

Synopsis

Une petite maison de vacances au bord de la mer Baltique. Les journées sont chaudes et il n'a pas plu depuis des semaines. Quatre jeunes gens se réunissent, des amis anciens et nouveaux. Les forêts desséchées qui les entourent commencent à s'enflammer, tout comme leurs émotions. Le bonheur, la luxure et l'amour, mais aussi les jalousies, les rancœurs et les tensions. Pendant ce temps, les forêts brûlent. Et très vite, les flammes sont là.

Mon commentaire :

Leon (Thomas Schubert) et son pote Felix (Langston Uibel) partent passer leurs vacances d’été dans la maison de famille de ce dernier, près de la mer Baltique. A leur arrivée, ils découvrent que celle-ci est déjà occupée par Nadja (Paula Beer), la fille d’une amie des parents et par Devid (Enno Trebs) son copain maître-nageur). Alors que les journées se font de plus en plus chaudes et que la sécheresse commence à sévir entraînant de gros incendies dans la forêt environnante, les esprits s’échauffent, d’autant que cette promiscuité perturbe le sommeil et trouble la concentration de Leon, jeune écrivain qui travaille sur son second roman…

Après l’eau et ‘Ondine’ (sorti en 2020), le réalisateur allemand Christian Petzold nous propose donc le second volet de sa trilogie consacrée aux quatre éléments de la vie, avec ‘le ciel rouge’, qui bien sûr parle du feu, avec en toile de fond l’irrémédiable et dramatique réchauffement climatique. Ce parallèle avec le feu n’est pas forcément évident, jusqu’à ce qu’on assiste à la rencontre de personnages dont les émotions et les pulsions s’enflamment à leur tour. Christian Petzold évoque au sein du groupe toute l’émotion, la fougue, l’amour mais aussi la jalousie, les envies de vengeance…Tout en laissant la part belle à l’art, l’esthétisme, la littérature et la philosophie. Même si parfois certaines scènes semblent un peu longues et l’histoire faire du sur-place, on est comme pris sous le charme de cette cohabitation qui coule des jours plutôt paisibles tout au moins en apparence sous cette chaleur de plomb. Certains trouveront tout cela un peu trop abstrait ou trop lent, d’autres comme moi se seront laissés emportés par ce film très bien interprété qui peut passer du ton le plus léger au drame le plus sombre, à la mise en scène très soignée, qui pose un regard original sur le monde et sur l’homme.

Ma note :  15/20
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