Mon commentaire :

Le film commence par un large plan aérien au-dessus d’un immense chantier de construction où l’on distingue des hommes en pleine activité. Parmi eux, on rencontre Joseph Cross (Vincent Lindon), qui après avoir répondu à un appel sur son téléphone portable se précipite vers sa voiture pour prendre la route, vers une destination inconnue. ‘Le choix’, c’est cette décision qu’il a prise toute affaire cessante …Et c’est à travers les échanges qu’il va avoir à tour de rôle avec différents interlocuteurs via le téléphone de sa voiture que les éléments vont se préciser, et le synopsis du film de Gilles Bourdos va prendre forme.

Soyons clair, ‘le choix’ est un huis-clos qui se tient dans l’habitacle de la belle voiture (une Renault, c’est assumé tant le logo est visible tout au long de ce moyen métrage, on a parfois l’impression de regarder une publicité pour la marque) conduite par un Vincent Lindon, certes reconnu excellent acteur depuis longtemps mais qui ici va enchaîner toute sorte de comportement, regard ou mimique à mesure des échanges qu’il a avec ses enfants, sa femme, sa maîtresse, ses amis collègues ou son grand patron. Mais pour le spectateur, les efforts du metteur en scène pour insuffler un peu d’oxygène à l’intérieur de cette voiture où un conducteur expérimenté semble devoir prendre des décisions vitales personnellement et professionnellement sont bien faibles pour susciter un véritable intérêt.

‘Le choix’ , officiellement remake de ‘Locke’ de Steven Night – avec Tom Hardy - pourrait être presque pris uniquement comme un hommage au talent de Vincent Lindon, mais cela ne suffit pas pour tenir en haleine même durant à peine plus d’une heure.