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Casting : 

William Lebghil

Agnès Jaoui

Salif Cissé

Alison Wheeler

Noémie Zeitoun

Franck Beckmann

Maxence Tual

Serge Feuillard

Synopsis

Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais.

Mon commentaire :

Pour son premier long métrage, Julien Carpentier a choisi de parler d’un sujet de société grave que constitue la bipolarité, cette maladie qui fait que le patient qui en est atteint peut passer en quelques secondes de l’euphorie et de l’exubérance les plus totales à une profonde dépression menant parfois aux tentatives de suicide.

C’est le souci essentiel de Pierre (William Lebghil, très bon), un jeune fleuriste enthousiaste de 33 ans, qui ne parvient pas à vivre sa vie tant celle-ci est rendue impossible par Judith (Agnès Jaoui), sa mère maniaco-dépressive, qui cette fois s’est échappée de la clinique psychiatrique où elle est soignée…Alors qu’il ne l’avait pas fréquentée depuis deux ans, cette mère embarrassante, fantasque et imprévisible réapparaissant, Pierre n’a plus qu’une envie, celle de la ramener au plus vite à l’hôpital. Mais tout n’est pas si simple à réaliser…

C’est partie gagnée pour ce premier long métrage qui s’appuie sur un duo d’acteurs novateur et qui fonctionne merveilleusement bien, dont les échanges sont particulièrement bien écrits, au point parfois de faire sourire mais plus souvent de nous toucher au plus profond de notre âme. Le tout fonctionne bien grâce aussi à un très bon scénario, et à la présence de seconds rôles plus légers, notamment celui d’Ibou (Salif Cissé), l’employé de Pierre, mais aussi celui de Lisa (Alison Wheeler) dans le rôle de sa petite amie patiente et compatissante.

Malgré quelques longueurs en deuxième période, ‘la vie de ma mère’ vaut vraiment le détour et constitue certainement l’un des plus grands rôles d’Agnès Jaoui – récompensée par ailleurs lors des récents César pour l’ensemble de sa carrière. Pas étonnant alors que le film ait suscité un énorme engouement au dernier festival d’Angoulême.

Ma note :      15/20
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