top of page

Casting : 

Dessin animé, adaptation de la nouvelle de Jean Claude Grumberg, avec les voix de

Jean-Louis Trintignant

Dominique Blanc

Grégory Gadebois

Denis Podalydès

Synopsis

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne.

Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile.

Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois.

Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train.

Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

!

Mon commentaire :

On savait que Michel Hazanavicius avait plus d’une corde à son arc : après avoir fait l’acteur et réalisé de nombreuses comédies, dont un film muet oscarisé (‘The’artist’ en 2011), le voici donc qui se lance dans le film d’animation. Et pas n’importe quel film d’animation, puisqu’il adapte le ‘conte’ éponyme de Jean Claude Grumberg sorti en 2019 ‘La plus précieuse des marchandises’, pour lequel il n’assure rien moins que les dessins, ce qui en fait constitue l’un des atouts indéniables de ce long métrage.

Cette ‘marchandise’, c’est un bébé jeté du train de la mort par son père, alors que la locomotive file vers les camps de la mort. Bébé recueilli par Pauvre Bucheronne (Dominique Blanc) au grand dam de son mari inflexible Pauvre Bucheron (Grégory Gadebois) qui refuse cette bouche à nourrir en plus, d’abord parce qu’il n’en est pas le père, mais qu’il déclare que cette ‘marchandise’ appartient aux Sans Cœurs, groupe d’humains haïssables en tout point qui constituent la lie de la société et qu’il faut éradiquer à tout prix…Pourtant, la femme va s’entêter à nourrir puis élever le bébé, dont la présence va venir bouleverser ce fragile équilibre de couple, et va prouver que chez l’homme on peut y trouver le pire comme le meilleur.

La fable racontée ici ne diffère en rien de celle du livre de Jean Claude Grumberg qui a co-écrit le film avec Michel Hazanavicius. Mais en comparaison, si le livre forcément s’avérait glaçant de par son sujet sur la Shoah ouvertement évoquée, à travers les dessins, le film apparait plus sombre encore. Rien de nouveau autrement ici, si ce n’est toutefois le plaisir d’entendre à titre posthume la voix si caractéristique et si chaude de Jean Louis Trintignant dans le rôle du narrateur.

Ma note :       16/20
bottom of page