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Casting : 

Jasmine Trinca

Leila Bekhti

Rafaelle Sonneville -Caby

Rafaele Esposito

Laura Borelli

Nancy Huston

Agathe Bonitzer

Sébastien Pouderoux

Synopsis

En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux - sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire.

Mon commentaire :

Bien sûr, comme il s’agit d’un premier long métrage, ‘la nouvelle femme’, signé par Léa Todorov n’est pas totalement exempt de défauts. Pourtant, dans cette Europe du début du XXème siècle, il a le mérite de raconter comment étaient traités les enfants dits ‘anormaux’, qui sont dans le film plus communément appelés les ‘idiots’, sans qu’on sache exactement la nature et les raisons de leurs déficiences. Une chose est sûre, c’est qu’étant mis au ban de la société, ils vivaient cachés et constituaient un secret honteux, comme pour Lili d’Agency (Leila Bekhti), courtisane parisienne en vogue dont la réputation et la carrière seraient mises à mal si on découvrait l’existence de sa petite fille attardée Tina (Rafaëlle Sonneville-Caby). Lili décide de partir pour Rome sous prétexte d’une invitation d’un courtisan pour y emmener Tina et la confier aux bons soins de Maria Montessori (Jasmine Trinca) une brillante femme médecin qui avec son associé Giuseppe ont mis au point des traitements pour les enfants déficients. Le rapport entre ces deux femmes apparait rude, jusqu’à ce que Lili découvre que Maria cache aussi un secret : l’existence d’un petit Mario né hors mariage et dont l’éducation est confiée à une paysanne…

Ce film, dont le sujet reste peu traité, constitue une vraie découverte, ne serait-ce que par a qualité d’interprétation du duo d’actrices constitué par Leila Bekhti et Justine Trinca. Dommage qu’il y ait quelques longueur, que quelques scènes ne soient pas très crédibles (celles autour du piano). De plus, la volte-face dans le comportement de Lili vis -à vis de l’institut et de Maria Montessori aurait mérité un traitement plus abouti…

Pourtant, outre la découverte des nouvelles méthodes thérapeutiques en faveur de ces enfants ‘déficients’, le film interpelle aussi par la profonde injustice dont est victime Maria Montessori dans la société machiste de l’avant-première guerre mondiale. Alors qu’elle exerce le métier de médecin (et de psychologue, philosophe et pédagogue) et que ses talents sont avérés, il aura fallu beaucoup de temps pour que sa méthode soit reconnue officiellement par ses pairs, et qu’elle soit dûment rémunérée.

Rien à dire autrement sur les costumes, les décors intérieurs et extérieurs qui collent bien à cette époque, après ce premier film plus qu’encourageant, on attend donc avec impatience le prochain film de Léa Todorov !

Ma note :     16/20
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