Mon commentaire :

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Cette nouvelle mouture de ‘la Couleur pourpre’, c’est une adaptation de la comédie musicale qui s’est produite à Broadway, elle-même adaptée du génial film de Steven Spielberg (1985), lui-même tiré du roman épistolaire éponyme d’Alice Walker, publié en 1982….Alors, pourquoi vouloir à tout prix ressortir une nouvelle adaptation de ce drame? Car le pitch reste la même: sur 40 ans, l’histoire de trois femmes dans l’Amérique post-esclavage. Malgré les évènements les plus terribles, elles resteront toujours unies et solidaires en gardant toujours l’espoir d’un jour meilleur… 

Si la coproduction est assurée par Steven Spielberg, Oprah Winfrey et Scott Sanders (excusez du peu!), derrière la caméra, cette fois il y a le réalisateur ghanéen Blitz Bazawule, qui nous propose sa version du drame…Même si le pitch est connu, le film comporte cette fois un côté moins sombre et plus léger, du fait du mélange des dialogues bien connus avec les chansons de la comédie musicale, appuyées par des chorégraphies tout à fait réussies et de très beaux costumes . 

Comme toujours, le film s’engage vers un message ouvertement engagé contre l’esclavagisme, mais aussi sur le féminisme et la féminité et le droit au respect et à la dignité. La mise scène inventive ainsi que l’interprétation de haute volée - le casting est le même que pour celui de la comédie musicale, avec même une nomination aux Oscar , celui du meilleur second rôle féminin pour Danielle Brooks, dans le rôle de Sofia - font que la version 2023 de ‘la couleur pourpre’ se laisse voir, même si on a parfois l’impression d’assister à un nouveau film sorti des studios Disney , d’autant plus qu’on retrouve Halle Bailey ( qui incarnait ‘la petite sirène’) dans le rôle de Nettie jeune. Dans les rôles principaux, Fantasia Barrino (Miss Celie) et Taraji P.Henson (Sur Avery) sont particulièrement convaincantes. Un bon moment de cinéma au total.