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Casting : 

Mireia Oriol

Urko Olazabal

Ricardo Gómez

Carlos Serrano

Lucia Verga

Javier Gálego

Mercedes des Castillo

Luis Moreno

Synopsis

À la fin des années 90, Nevenka Fernández, est élue à 25 ans conseillère municipale auprès du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez. C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée pendant des mois par le maire. Pour s’en sortir, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès.

Mon commentaire :

‘L’affaire Nevenka’, le nouveau film de la réalisatrice Iciá Bollain s’inspire d’une histoire véridique survenue à la fin des années 90 en Espagne, dans la petite ville de Ponferrada, située dans la province du León. La jeune Nevenka Fernandèz (Mireia Oriol), madrilène fraîchement diplômée à l’université rentre chez ses parents à Ponferrada pour un séjour et rencontre le puissant maire charismatique du village, Ismael Alvarez (Urko Olazabal), qui décide illico après l’avoir vue de lui confier la gestion économique de la ville, lui permettant de devenir ainsi ni plus ni moins que la troisième personne la plus puissante de la cité. D’abord flattée par tant d’attention, Nevenka travaille d’arrache-pied pour être à la hauteur de la mission qui lui est confiée, avant de constater l’insistance avec laquelle le maire devient de plus en plus intrusif dans sa vie professionnelle, puis personnelle, au point de la manipuler et de la harceler nuit et jour pendant des mois jusqu’à ce qu’elle craque. Malgré la popularité extrême du maire, figure régionale incontournable représentant le Parti Populaire, Nevenka décide de dénoncer publiquement ses agissements et de l’attaquer en justice, malgré les répercussions possibles de rétorsion sur son entourage…

Ce film est le premier en Espagne à oser parler du phénomène #metoo, dont le cadre géographique n’en finit plus de s’étendre. Le film passionne bien sûr grâce au jeu brillant des protagonistes, d’un côté Mireia Oriol à la fois idéaliste, fragile mais déterminée, face à un Urko Olazabal fourbe au sourire carnassier, passant de la colère et la violence au remords de façon tout aussi incongrue.

La réalisatrice Iciá Bollaín nous propose ici un film très fort sur la violence faite aux femmes, sur la solidarité masculine dans le jeu du pouvoir mais aussi sur la relative solidarité féminine qui se met en place sans a priori et sans tabou face à l’emprise d’un bourreau. Passionnant.

Ma note :       16/20
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