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Résumé

Face au mal qui se propage et qui a tué sa fille.
Pour les millions de victimes passées et les millions de victimes à venir,
Virgil Solal entre en guerre, seul, contre des géants.

Mon Commentaire

On connaît surtout Olivier Norek pour son talent d’écrivain de romans policiers, toujours de bonne facture compte tenu de son parcours.

 ‘Impact’ détonne un peu dans cet univers, puisque si certes une enquête est menée en haut lieu au Bastion du 36 (siège de la DRPJ) pour arrêter coûte que coûte un mystérieux homme qui kidnappe des pontes appartenant aux grands groupes du CAC40 contre non pas rançon, mais contre caution, le recherché n’est pas un serial killer tout à fait classique. Au point de susciter une véritable réflexion auprès des enquêteurs chargés du dossier, deux grandes ‘pointures’ : Nathan Modis, un inspecteur aguerri de haut vol, assisté par Diane Meyer, une psycho-criminologue réputée.

Olivier Norek nous propose ici un thriller politico-écologique passionnant mais glaçant qui met en perspective la dégradation progressive mais de plus en plus rapide des conditions de vie sur la Terre. Même si un certain nombre de faits sont déjà connus, il projette une lumière peu rassurante sur un système économique qui met ouvertement en danger l’existence de dizaines de millions de Terriens, surtout les plus défavorisés, tout cela pour satisfaire une faim insatiable et l’appât du gain d’une minorité. La préservation de la planète ou le capitalisme à tout crin ? C’est la question qu’a le mérite de poser Olivier Norek dans ‘Impact’, avec surtout en bout de course une plaidoirie passionnante émanant de la partie civile, lors du procès du ‘terroriste’.

‘Impact’ s’avère être donc bien plus qu’un banal énième roman policier, puisqu’il ouvre la porte à une réflexion bien plus profonde sur l’avenir de notre monde, et sur les mesures à adopter de toute urgence pour le préserver. Pour appuyer ses dires, Olivier Norek émaille son récit de nombreuses citations et extraits d’articles parus dans la presse spécialisée mais pas seulement. Il est certain que son point de vue est assez clivant et peut-être un peu manichéen. Son analyse ne rencontrera sûrement pas que des supporters, et parmi ses détracteurs on trouvera probablement les climato-septiques…

Pour terminer, la fin du roman semble également un peu déceptive en raison du message simpliste véhiculé ‘il faut cultiver son jardin’…

Pour moi qui reste malgré tout résolument optimiste en espérant un sursaut comportemental planétaire, ‘Impact’ donne néanmoins l’image d’une triste réalité qui semble bien loin des prérogatives gouvernementales actuelles dans bon nombre de pays.

Ma note : 15/20
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Photo Le Temps

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