top of page

Acteurs : 

Vojteck Dyk

Barbara Ronchi

Elena Radonicich

Lana Vlady

Alberto Cracco

Federica Vecchio

Pietro Tammaro

Antonio de Matteo

Synopsis

1764. Dans une Venise libertine, le musicien et compositeur Josef Myslivecek, surnommé « Il Boemo », ne parvient pas à percer malgré son talent. Sa liaison avec une femme de la cour lui permet d’accéder à son rêve et de composer un opéra. Dès lors sa renommée grandit, mais jusqu’où ira-t-il ? La vie, l’œuvre et les frasques d’un compositeur de génie oublié que le jeune Mozart admirait.

Mon commentaire :

‘Il Boemo’, c’est simplement le génial musicien et compositeur tchèque Josef Myslivecek, porté aux nues dans les différents théâtres d’Italie à la fin du XVIIIème siècle puis curieusement oublié, alors qu’il a croisé les plus grands, dont Wolgang Amadeus Mozart : on apprend que ce dernier en était un admirateur passionné au point de s’en être largement inspiré…

Le réalisateur tchèque Petr Vaclav ressuscite sur grand écran Josef Myslivecek (magnifique Vojteck Dyk) un très grand compositeur, dont le talent incroyable a été longtemps ignoré à l’échelle européenne, et qui n’a dû son succès temporaire qu’à la liaison qu’il a entretenue à Venise avec une femme de la cour, ce qui l’a propulsé notamment à Naples…L’occasion pour ‘Il Boemo’ d’écrire un opéra, interprété par la Gabrielli (Barbara Ronchi), la plus célèbre diva soprane du Royaume de Naples, et de se produire devant le Roi. Ainsi débute la renommée du compositeur de génie, mais le succès malheureusement ne tient pas à grand-chose…

Outre le récit de la vie chaotique du compositeur, ‘Il Boemo’ interpelle par la qualité de l’analyse de la noble société italienne de cette fin de siècle. On se souvient bien entendu du magnifique film ‘Amadeus’ de Milos Forman pour récréer cet état d’esprit d’une société en pleine décadence, où raffinement et vulgarité se côtoient jusqu’au plus haut niveau : bien qu’il ne soit pas opportun de les comparer, c’est aussi ce qui ressort du film de Petr Vaclav, qui montre à quel point le succès peut difficilement se faire et rapidement se défaire, dès lors que des rumeurs malsaines se propagent. Les musiciens compositeurs semblent d’ailleurs constituer des cibles idéales car bien souvent si leurs œuvres sont reconnues et appréciées, l’argent pour autant ne coule pas à flot immédiatement pour le créateur, qui de fait peut-être facilement fragilisé.

Ce qui fait également le charme du film, c’est également la qualité indéniable de la photo et la beauté des clairs obscurs qui jalonnent le récit. Et last but not least, une bande originale de toute beauté avec la découverte des œuvres du maestro qui se fond particulièrement bien dans un scénario très bien écrit.

A ne pas manquer !

Ma note :     16/20
bottom of page