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Casting : 

Paul Mescal

Pedro Pascal

Connie Nielsen

Denzel Washington

Joseph Quinn

Fred Hechinger

Lior Raz

Derek Jacobi

Synopsis

Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d'entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d'une main de fer. La rage au cœur et l'avenir de l'Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l'honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.

Mon commentaire :

Mais quelle mouche a piqué le génial Ridley Scott, pour qu’il décide à donner une suite à son magnifique péplum ‘Gladiator ‘, sorti il y a 24 ans ? C’est ce que tout un chacun était en droit de se demander, car le premier film semblait vraiment se suffire à lui-même… Qui allait de plus pouvoir endosser l’armure du nouveau puissant gladiateur après la marque imprimée par Russell Crowe ? C’est ce que l’on apprend ici, au sein du Colisée essentiellement, alors que règnent sur l’Empire désormais corrompu deux frères à l’esprit tordu, l’empereur Geta (Joseph Quinn) et l’empereur Caracalla (Fred Hechinger) dont la soif de sang n’est jamais assouvie. Pourtant, Lucius (Paul Mescal), devenu esclave après sa capture en Namibie est bien décidé à devenir gladiateur, à être affranchi pour reprendre le flambeau du vénéré Maximus et libérer le peuple de Rome. Pour y parvenir, il va affronter de nombreux obstacles, dont celui de son maître Macrinus (Denzel Washington), marchand d’esclaves prêt à tout pour assouvir sa soif de vengeance et de domination.

Première constatation, le scénario de ce second opus tient la route : comme dans le premier film, c’est bien sûr l’idée de vengeance qui domine, mais la comparaison s’arrête là car celle-ci est doublée d’un intéressant complot politique qui tient en haleine… Côté interprétation, Paul Mescal au sein de l’arène est crédible et relève avec succès le défi de succéder à Russell Crowe, même s’il est moins brut de décoffrage. Pedro Pascal est parfait en général militaire adoubé par le peuple, Connie Nielsen très convaincante et Denzel Washington parfait en vrai méchant sans scrupules. Côté décors et manière de filmer les multiples combats dans l’arène, c’est plutôt réussi, d’autant que l’usage d’images de synthèse n’est pas trop envahissant, hormis pour la scène de combat des gladiateurs avec les macaques qui est particulièrement ratée.

A signaler enfin la présence de Hans Zimmer en tant que compositeur de la bande originale du film, qui signe encore une fois une partition réussie et vous aurez un aperçu du sentiment globalement positif sur ce second opus qui semble déjà rencontrer un beau succès public, même si ce ‘Gladiator II’ manque un peu de souffle épique.

Ma note :      16/20
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