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Acteurs : 

Ariane Ascaride

Jean Pierre Darroussin

Lola Naymark

Robinson Stévenin

Robert Meylan

Grégoire Leprince -Ringuet

Alicia Da Luz Gomes

Synopsis

A Marseille, Rosa, 60 ans a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Tous pensent qu’elle est inébranlable d’autant que Rosa est la seule qui pourrait sceller l’union de la gauche à la veille d’une échéance électorale décisive. Elle s’accommode finalement bien de tout ça, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter.

Mon commentaire :

Le nouveau film du célèbre metteur en scène marseillais Robert Guédiguian débute sur un drame : retour en novembre 2018, dans un des vieux quartiers de Marseille lors de l’effondrement de deux immeubles vétustes de la rue d’Aubagne, loués par des marchands de sommeil…

C’est dans cet environnement-là que l’on fait la rencontre Rosa (Ariane Ascaride), infirmière à la Timone, qui se partage entre sa vie de famille et ses combats politiques, puisqu’elle pourrait être tête de liste de l’union de la gauche pour les élections municipales. Mais alors qu’elle rencontre Henri (Jean-Pierre Darroussin), le père d’Alice (Lola Naymark) sa future belle-fille et qu’elle en tombe amoureuse, une sérieuse envie de tout lâcher et de passer la main côté politique s’impose à elle…

Fidèle à sa tradition, Robert Guédiguian nous propose une fois de plus un film militant à caractère social, où sont mis en avant la nécessité de la solidarité, le droit à la dignité en matière de logement, la lutte contre l’exclusion, ainsi que de l’impérative obligation de moyens supplémentaires pour l’école et les hôpitaux. En plus de ces thèmes est évoqué de façon urgente le droit des Arméniens à défendre leur pays et à lutter contre toute forme d’oppression à la suite du conflit en cours avec l’Azerbaïdjan. Beaucoup de sujets graves au total, mais avec pour une fois une lueur d’optimisme qui point à l’horizon, dans le cadre de cette ville phocéenne si chère au réalisateur où malgré tout il fait bon vivre, message si bien porté par la chanson d’Aznavour ‘Emmenez-moi’ qu’on entend beaucoup au début du film. Si on se laisse globalement séduire par ‘Et la fête continue’, c’est d’abord grâce à un casting – habituel, certes – hors pair, avec en premier lieu la toujours pétillante Ariane Ascaride (Mme Guédiguian), ou encore les habitués Jean-Pierre Darroussin ou Gérard Meylan, qui incarne ici avec humour le taxi marseillais…

Pourtant, et c’est un peu dommage, il manque un véritable fil conducteur à ce film, qu’on trouve davantage composé de multiples histoires plus mineures. Du coup, on a l’impression d’être un peu ballotté au gré des aléas vécus par les membres de la famille ou des amis…Trop de sujets abordés en surface seulement et un humanisme de façade finissent par nuire à la crédibilité du film, c’est dommage.

Ma note :  15/20
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