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Casting : 

Benjamin Lavernhe

Pierre Lottin

Sarah Suco

Jacques Bonnaffé

Ludmila Mikaël

Clémence Massart

Mathilde Courcol-Rozès

Yvon Martin

Synopsis

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé́ de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…

Mon commentaire :

Un bon conseil : ne vous fiez pas à la bande annonce, qui donne d’emblée l’impression que vous connaissez tout du pitch de ‘En fanfare’, le nouveau film signé par Emmanuel Courcol, Après le très réussi ‘Un triomphe’ (sorti en 2020, avec Kad Merad), le réalisateur nous propose un film qui a certes pour centre la maladie, mais surtout et avant tout aborde les sujets épineux de l’adoption, de la fraternité et de la solidarité. Car c’est bien lors de recherches nécessaires à sa survie que Thibaut (Benjamin Lavernhe) découvre d’abord qu’il a été adopté mais que son véritable frère, quant à lui, a été placé dans une famille habitant un village du nord de la France, élevé dans des conditions sociales bien plus humbles que les siennes. Lorsque de plus entre ces deux frères apparait comme seul point commun l’amour de la musique, Thibaut comme chef d’orchestre à la renommée internationale et Jimmy (Pierre Lottin) comme joueur de trombone dans une fanfare de la région où il a été élevé, Thibaut l’aîné qui se considère comme chanceux n’a plus en tête que de rattraper l’injustice du destin de Jimmy…

Cette comédie sociale intelligente est une vraie réussite notamment grâce au traitement apporté par le metteur en scène à cette histoire qui a aussi pour toile de fond les difficultés de l’industrie dans le nord de la France. Mais c’est surtout le jeu des deux acteurs principaux qui emporte l’adhésion et qu’il faut réellement saluer, Benjamin Lavernhe maîtrisant parfaitement son rôle de super chef d’orchestre symphonique, et Pierre Lottin sortant du registre où il a été longtemps cantonné : il incarne avec talent ce frère complexé, dont l’espérance d’une autre vie a été exacerbée par la rencontre parfaitement fortuite avec ce frère adulé mondialement venant d’un autre monde. On ne peut vraiment pas rester indifférent à leurs scènes de rencontres, qui se traduisent par des sourires, par de la peine à partager voire par quelques larmes à verser. Et pour finir, si vous êtes comme les deux frères des amoureux de la Musique, vous ne pourrez pas être déçus ! On comprend pourquoi ce film a bousculé émotionnellement le Festival de Cannes en mai dernier.

Ma note :       16/20
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