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Acteurs : avec les voix de

v.o. : Leah Lewis, Mamoudou Athie, Ronnie Del Carmen, Shila Vossugh Ommi

v.f : Adèle Exarchopoulos, Vincent Lacoste, Gabriel Le Doze, Coco Noël, Déborah Perret

Synopsis

Dans la ville d’Element City, le feu, l’eau, la terre et l’air vivent dans la plus parfaite harmonie. C’est ici que résident Flam, une jeune femme intrépide et vive d’esprit, au caractère bien trempé, et Flack, un garçon sentimental et amusant, plutôt suiveur dans l’âme. L’amitié qu’ils se portent remet en question les croyances de Flam sur le monde dans lequel ils vivent...

Mon commentaire :

Les productions des studios Pixar sont toujours attendues avec attention, surtout cette année, qui célèbre le centenaire de la création des studios Disney. C’est dire qu’on attendait beaucoup d’’Élémentaire’, surtout après le flop retentissant de Buzz l’Éclair l’an dernier.

Côté médiatique, rien à dire, puisque ‘Élémentaire’, réalisé par Peter Sohn (à qui on doit aussi le ‘Voyage d’Arlo’ en 2015) a même fait la clôture du Festival de Cannes cette année. Côté histoire, quoi de plus basique que de mettre l’accent sur la communion entre les quatre éléments vitaux de la planète, le Feu, l’Eau, la Terre et l’Air, qui semblent vivre en parfaite harmonie. On y fait la rencontre de Flam, une jeune flamme au tempérament flamboyant mais intrépide et Flack Delamare, un garçon sentimental un peu balourd issu du milieu de l’eau, deux personnages que tout sépare a priori, mais qui vont bien sûr tomber amoureux l’un de l’autre, malgré toutes les difficultés qui sont générées par leur état physiologique respectif.

Ce qui retient l’attention d’abord, c’est la beauté incroyablement majestueuse de ce dessin animé, avec la mise en place d’un nouveau procédé technique qui fait que les personnages sont en animation perpétuelle, c’est assez bluffant… Pour ce qui concerne l’histoire, tout est assez conventionnel dans les messages véhiculés : le rejet du racisme, le droit à la différence, l’amour qui règne au-dessus de tous les préjugés et des conventions, la nécessité d’aller au bout de ses rêves…’Él2mentaire’ par sa conception et dans ses idées fait bien sûr penser à ‘Vice Versa’ et ‘Soul’, sans pourtant partager avec ceux-ci le petit côté décalé, le grain de folie si séduisant, qui signait la ‘patte’ des studios Pixar. L’histoire, qui est assez conventionnelle, déçoit un peu, même si la poésie est bien sûr présente. Il n’y a pas non plus beaucoup d’humour dans ‘Élémentaire’, c’est dommage.

La musique ici se fait présente mais assez discrète, et c’est tant mieux ! J’ai pour une fois eu l’occasion de découvrir le film en v.f : si le doublage de Flam effectué par Adèle Exarchopoulos tient bien la route, on ne peut pas en dire autant de celui de Vincent Lacoste qui m’a paru nuire à la crédibilité de Flack….

Nul doute qu’’Elementaire’ saura séduire un large public, probablement composé d’enfants – à partir de 6 ans – mais Pixar nous a habitués à mieux.

Ma note :     14/20
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