Mon commentaire :

On l’attendait depuis longtemps, et le voici enfin arrivé sur les écrans, précédé de commentaires et critiques dithyrambiques …Je veux bien sûr parler de Dune, 2ème partie, toujours réalisé par le talentueux Québécois Denis Villeneuve. Si la première partie nous avait séduit par son esthétisme ainsi que par un certain calme apparent qui servait à poser les bases de cette histoire – adaptation d’une énorme œuvre d’anticipation signée Frank Herbert- et par là même avait laissé les puristes sur leur faim, cette deuxième partie s’avère totalement différente dans le style.

Il est vrai que désormais Paul Atréides (Timothée Chalamet) découvre l’ampleur de ses pouvoirs alors que sa famille a été chassée de la planète Arrakis par les abominables et cruels soldats de la Maison Harkkonen… Petit à petit, il se reconstruit avec l’appui de Chani (Zendaya), l’amour de sa vie mais doit faire ses preuves – est -il le Messie tant attendu ? - auprès des populations qui l’ont recueilli. Il est confronté à un dilemme : celui de sauver sa planète au risque de déclencher des massacres, voire un véritable génocide…

Bref, ce film qui dure presque trois heures – qu’on ne voit pas passer – nous offre une succession de scènes de batailles magnifiques, dignes de celles vues lors de la saga des Seigneurs des Anneaux, ou des plus grandes œuvres de Ridley Scott, mais aussi quelques passages impressionnants comme ceux de l’apprentissage à ‘dompter’ les vers géants, mais aussi des moments plus calmes où l’amour domine…

Dans ces conditions, il est bien difficile de classifier ‘Dune, 2ème partie’, tour à tour film de science-fiction et d’anticipation, film de guerre, péplum, drame familial, mais qui propose en plus une réflexion sur la solitude, sur la religion et l’endoctrinement.

Cette seconde partie offre toujours une superbe lumière sur ces dunes et ces planètes plus ou moins éclairées, sans oublier que même les scènes de bataille avec leurs impressionnants engins de guerre sont filmées de façon esthétique…

Last but not least, Timothée Chalamet et Zendaya gagnent tous deux ici leur légitimité en incarnant les héros amoureux de ce film épique, où apparaissent pléthore d’autres bons acteurs dans des rôles plus ou moins profonds, avec une mention très spéciale à Austin Butler (découvert dans ‘Elvis’), totalement méconnaissable dans le rôle de ce méchant très méchant.

Probablement un des très grands films de 2024 qui devrait attirer une belle audience !