Mon commentaire :

Revoilà Luc Besson derrière la caméra, 4 ans après ‘Anna’. Et pour le meilleur dont il est capable ! Comme pour ‘Leon ‘ et ‘Nikita’, il nous propose pour ce 20ème long métrage de suivre l’existence d’un être marginal, Douglas (Caleb Landry Jones), battu depuis sa plus jeune enfance par un père cruel, qui l’a enfermé pendant de longues années dans une cage avec des chiens, Et c’est grâce à son amour et sa compréhension de la gente canine qu’il va réussir à ‘vivre’.

Attention, contrairement à ce que la bande annonce laisse apparaître, ‘Dogman’ n’est pas un pur film d’action. Le film est construit autour d’un interrogatoire mené par Evelyn (Jojo T. Gibbs) une psychologue qui rencontre Douglas, alors que celui-ci a été arrêté par la police et emprisonné…Alors qu’une espèce de confiance s’installe, Douglas passe en revue – via de simples flashbacks – tous les évènements cruciaux qui ont marqué sa vie.

On pourra peut-être reprocher au film un certain nombre d’invraisemblances dans le déroulement de l’histoire – et sur le talent des chiens-, mais le jeu de l’acteur Caleb Landry Jones est tel qu’il est parfaitement crédible en toute situation. C’est lui qui porte à bout de bras ce film original à un point d’excellence qui fait indubitablement penser au jeu de de Joaquin Phoenix dans ‘Joker’ : il allie l’émotion à la compassion, mais peut se révéler dérangeant, voire effrayant. Il est juste magnifique dans la scène où il incarne Edith Piaf sur scène, au point qu’un frisson vous passe dans l’échine ou une larme vient vous perler à l’œil.

‘Dogman’ de plus est un film qui colle à notre époque, car il aborde la maltraitance des enfants victimes de violences parentales, mais aussi soutient la cause animale, en rendant un bel hommage à la gente canine, connue comme étant depuis toujours le meilleur ami de l’homme.

En tout cas, ‘Dogman’ est un film qui risque de donner à la carrière de Luc Besson un nouveau départ