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Casting : 

Mélanie Thierry

Josiane Balasko

Marina Foïs

Carole Bouquet 

Yolande Moreau

Dominique Frot

Miss Ming

Agnès Berthon

Synopsis

Paris, 1894. Qui est Fanni qui prétend s’être laissée enfermer volontairement à l’Hôpital de la Salpêtrière ?Cherchant sa mère parmi la multitude des femmes convaincues de « folie », Fanni découvre une réalité de l’asile toute autre que ce qu’elle imaginait, ainsi que l’amitié inattendue de compagnes d’infortune.

Le dernier grand bal de la Salpêtrière se prépare. Politiques, artistes, mondains s’y presseront. Dernier espoir d’échapper au piège qui se referme…

Mon commentaire :

Quelques mois après la sortie sur Netflix du très bon ‘Bal des Folles’, signé par Mélanie Laurent, Arnaud des Pallières nous propose au cinéma sa version de l’histoire des femmes internées au sein de la Salpêtrière, hôpital parisien qui a eu pour patientes de nombreuses femmes à qui des médecins véreux, souvent achetés, ont prêté bon nombre de maladies…Sous couvert de soins, c’est à un véritable traffic qui s’est organisé derrière les murs de cet hôpital prison où régnait la maltraitance pour ne pas dire la torture, sous la houlette de Bobotte  (Josiane Balasko) , une infirmière jadis assistante du Dr Charcot qui a pris en charge le suivi administratif et médical desdites patientes.

Le film pourtant démarre sur des plans rapprochés des mains gantées de Fanni (Mélanie Thierry), alternant avec ceux de son visage anxieux, jeune femme de la bonne bourgeoisie parisienne qui visiblement est conduite en fiacre jusqu’à cet hôpital où elle doit être enfermée…On apprend vite son but : retrouver les traces de sa mère qui y a été aussi internée une trentaine d’années plus tôt. Pour Fanni commence alors la découverte des conditions de détention des autres femmes, dans ce lieu qui n’est en fait qu’un asile d’aliénées plus qu’un centre de soin…Alors que se prépare le bal annuel de l’hôpital qui accueillera entre autres le ministre de la santé, Fanni va devoir mener ses recherches pour parvenir à son but.

Dommage que l’histoire de Fanni ne soit pas très convaincante : pourquoi n’a t-elle pas annoncé à ses proches sa décision de se faire volontairement interner? Et pourquoi cette quête ? Un scénario étrange ainsi que des incohérences sur la présence de personnages ayant effectivement existé (Hersilie Rouÿ , interprétée par Carole Bouquet) , mais pas à cette époque, nuisent malheureusement à ce film, lequel en revanche parait plus impressionnant dans la reconstitution du quotidien de ces femmes plus ou moins malades, la saleté, la misère et leurs conditions de détention. Ce qui accroche en revanche, c’est la présence d’un casting brillant, avec en premier lieu Mélanie Thierry vraiment bouleversante, mais aussi une pléiade de comédiennes dans des seconds rôles particulièrement bien écrits qui leur donnent l’occasion de montrer l’étendue de leur talent, dans des rôles peu communs ( notamment Marina Foïs en infirmière tyrannique, ou encore Agnès Berthon dans le rôle de Flavienne, cette ‘malade’ souffrant d’anorexie) . A elles toutes, elles tiennent vraiment le film et le spectateur en haleine, malgré un scénario malheureusement vraiment trop confus.

Ma note :  13/20
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