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Casting : 

Vincent Macaigne

Cécile de France

Stacey Martin

Anouk Grinberg

André Marcon

Grégoire Leprince Ringuet

Hélène Alexandridis

Peter Van Den Begin

Synopsis

Pierre Bonnard ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans l’énigmatique Marthe qui occupe à elle seule presque un tiers de son œuvre…

Mon commentaire :

15 ans après l’excellent ‘Séraphine’, dont le rôle central tenu par Yolande Moreau reste dans les mémoires, le réalisateur Martin Provost nous revient  dans le monde la peinture impressionniste.  Il nous propose donc ce biopic sur Pierre Bonnard (Vincent Macaigne), en fait adhérent au moment post-réaliste ‘nabi’ (comme Vuillard) , ou plus précisément sur les rapports ambigus que le peintre entretient avec Marthe de Méligny (Cécile de France), cette jeune femme énigmatique, ouvrière, qui va petit à petit devenir sa muse.. Il était d’ailleurs intéressant de se pencher sur cette relation étrange existant entre ce peintre au parcours plutôt lisse et cette femme au profil beaucoup plus chaotique, mais à la jalousie extrême qui, n’étant pas parvenue à s’intégrer dans ce microcosme chic parisien, l’a fait disparaître du cercle d’artistes et d’admirateurs de tout poil qu’il va cesser de fréquenter.

Le couple Vincent Macaigne/Cécile de France n'était certainement pas une évidence mais leur duo fonctionne parfaitement, dans l'harmonie comme dans les moments de crise, et du côté des seconds rôles, Anouk Grinberg dans le rôle de Misia, une pianiste excentrique  ex amante et ex modèle de Bonnard ajoute un peu de fantaisie à l’histoire. Toutefois, on regrette le côté un peu trop académique et linéaire de ce film qui malheureusement malgré les nombreuses scènes de nu, ne transmet pas la fièvre amoureuse à laquelle on devrait assister. Les décors naturels sont très beaux ajoutant au côté bucolique des lieux, mais cependant les scènes de repas pris en extérieur sonnent plutôt faux…Et la fin du film parait bien longue et notre intérêt finit un peu par s’étioler à ce moment.

En résumé, si ‘ Bonnard Pierre et Marthe’ constitue un film agréable à découvrir pour les non spécialistes de ce milieu artistique, il est certain que les puristes regretteront que Martin Provost ne soit pas allé plus loin dans l’analyse de la fascination éprouvée par Bonnard pour Marthe, cette créature aux multiples talents.

Ma note :  14/20
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