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Casting : 

Raphaël Personnaz

Doria Tillier

Jeanne Balibar

Emmanuelle Devos

Vincent Perez

Sophie Guillemin

Anne Alvaro

Alexandre Tharaud

Synopsis

En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie - les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle, le Bolero.

Mon commentaire :

Dans le parcours éclectique de la réalisatrice Anne Fontaine, on trouve cette fois un biopic, celui concernant la personnalité de Maurice Ravel (Raphaël Personnaz), mondialement connu pour avoir composé le fameux ‘Bolero’. On rencontre le jeune Maurice dès le début du XXème siècle, alors que pianiste audacieux, il se présente à un concours prestigieux auquel il échoue. Ce n’est qu’en 1928 que sa fibre compositrice sera titillée par l’extravagante danseuse russe Ida Rubinstein (Jeanne Balibar), qui lui commande la musique pour son prochain ballet…Malgré la présence de son ami de toujours Cipa (Vincent Perez) mais surtout celle de sa sœur Misia (Doria Tillier), l’exigeant compositeur solitaire souffre d’un complexe maladif vis-à-vis de son talent et de son aptitude à retranscrire la musique qu’il imagine. Il faut dire que les épreuves de la grande guerre et la disparition de cette mère adorée (Anne Alvaro) ont bien perturbé sa créativité, au point que Ravel doute de ses capacités à composer…

Une chose est certaine, le ‘Boléro’, œuvre connue au niveau planétaire cache en revanche beaucoup de la personnalité de son compositeur pour le moins tourmenté. ‘Bolero’ réussit à nous plonger dans le difficile processus créatif d’un musicien…Rien à dire à ce sujet à propos de l’interprétation de Raphael Personnaz qui incarne très bien ce dandy incapable d’exprimer ses sentiments, ainsi qu’à la composition géniale de Jeanne Balibar, qui pourrait lui voir une nomination pour un César. On est en revanche moins touché par les performances de Doria Tillier en Misia, ou d’Emmanuelle Devos en Marguerite Long, l’assistante de Ravel.

Si Anne Fontaine parvient à nous séduire vraiment avec une mise en scène originale car non linéaire - il y a certes des flashbacks mais bien dosés -, et réussit à ne pas non plus nous saturer de l’air du ‘Bolero’, en revanche, son propos aurait gagné en puissance si le film s’était arrêté à la suite de la première représentation à l’Opéra. Car la volonté d’accompagner le récit de la vie de Ravel jusqu’à la fin s’avère une décision un peu lourde au point que cette dernière partie parait bien trop longue…

Ma note :     15/20
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