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Casting : 

Kingsley Ben-Adir

Lashana Lynch

James Norton

Tosin Cole

Umi Myers

Anthony Welsh (II)

Nia Ashi

Ashton Barrett Jr

Synopsis

Bob Marley : One Love célèbre la vie et la musique d'une icône qui a inspiré des générations à travers son message d'amour et d'unité.

Pour la première fois sur grand écran, découvrez l'histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire.

Mon commentaire :

Avec ce film consacré à Bob Marley (incarné ici brillamment par Kingsley Ben-Adir), le réalisateur Marcus Green revient sur la vie du célèbre chanteur jamaïcain, ou plutôt sur sa philosophie de vie qui lui a inspiré tous les textes des chansons qu’il a composées avec son groupe les Wailers, morceaux qui sont devenus des tubes planétaires vantant les idées de paix, d’amour et d’unité, suivant ainsi les préconisations du Roi des Rois éthiopien Hailé Sélassié.

Car le personnage de Bob Marley est bel et bien devenu une icône dont le rayonnement a largement dépassé le cadre géographique de cette ile des Caraïbes longtemps restée aux mains des colons britanniques. Le réalisateur Marcus Green, en dehors de rappeler que Bob Marley est né d’un père blanc, concentre expressément son récit sur les années 1976 à 1978, alors que la Jamaïque tombe sous le joug de deux factions opposées politiquement qui se déchirent et qui vont mettre à feu et à sang le pays, blessant Bob Marley mais aussi plus sérieusement son épouse – mais aussi choriste et muse - Rita (Lashana Lynch), alors qu’il était décidé à donner un grand concert en tant que chantre de la paix visant à resouder les partisans des deux partis. Craignant pour sa sécurité, Bob Marley va se réfugier avec quelques-uns de ses musiciens à Londres, où il composera son fameux album ‘Exodus’.

Si vous êtes fan de reggae et admirateur du personnage de Bob Marley, nul doute que ce film vous ravira et vous rappellera tout une époque. Pourtant, Bob Marley One Love n’est pas tout à fait convaincant : d’abord parce que le scénario reste flou sur la jeunesse de l’artiste et sur ce qui l’a décidé à devenir un ardent défenseur de la paix, bref sur les raisons qui ont fondé sa ‘foi’ en l’égalité et l’amour. Ensuite, il faut dire que malgré les interprétations, le film manque d’âme et peine à transmettre de véritables émotions, en restant trop didactique, et c’est dommage.

On comprend que Marcus Green en voulant rendre un hommage à Bob Marley, non seulement ne nous livre pas un véritable biopic (qui pour rappel meurt d’un cancer à 36 ans), mais nous laisse clairement sur notre faim en mettant sous cloche la profondeur psychologique de ce chanteur compositeur incontournable de la culture rasta.

Ma note :  13/20
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