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Casting :

Anta Diaw

Alexis Manenti

Aristote Luyindula

Steve Tientcheu

Aurélia Petit

Jeanne Balibar

Bass Dem

Judy Al Rachi

Synopsis

Haby, jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, découvre le nouveau plan de réaménagement du quartier dans lequel elle a grandi. Mené en catimini par Pierre Forges, un jeune pédiatre propulsé maire, il prévoit la démolition de l'immeuble où Haby a grandi. Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du bâtiment 5.

Mon commentaire :

Après ‘Les Misérables’, premier long métrage très réussi et unanimement récompensé, le réalisateur Ladj Ly nous revient avec ‘Bâtiment 5’, le second volet du triptyque consacré à la vie de familles issues de l’immigration dans une ville située dans le 9-3, appelée ici en l’occurrence Montvilliers ( comprendre Montfermeil, commune de Ladj Ly)

Il nous emmène au plus près de la au quotidien des habitants d’une cité en pleine déconfiture, comme le sont par ailleurs de nombreuses autres barres d’immeubles. 

Pourtant, Haby (Anta Diaw) est une jeune femme qui ne s’avoue pas vaincue, et au lieu de blâmer les autorités, elle est très impliquée dans le renouvellement de son quartier. Pourtant, elle va se heurter aux décisions de Pierre Forges (Alexis Manenti), jeune pédiatre propulsé maire au décès accidentel de son prédécesseur. Avec le soutien d’un parti politique bien déterminé à en finir avec l’immigration qu’il associe avec l’insalubrité, de démolir le bâtiment 5, dans lequel a grandi Haby. Cette dernière va devoir lutter par tous les moyens pour éviter cette destruction injuste…

Sur un sujet ô combien brûlant, Ladj Ly malheureusement nous propose un film un peu trop manichéen, avec Haby, cette jeune femme jouant un david par rapport à un Goliath assez caricatural, représenté très maladroitement par ce jeune maire totalement inexpérimenté et incroyablement obtus interprété par un Alexis Manenti peu crédible et qui ne semble agir que sous l’effet d’une pseudo pression politique, agissant sans aucun discernement…

Bien que partant d’objectifs louables, la fracture sociale et le droit au logement pour tous, le film perd rapidement de sa crédibilité, tout embryon de solution évoqué finissant rapidement dans les limbes, restant de plus campé sur une opposition plus que simpliste entre bons et méchants. Une déception.

Ma note :  12/20
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