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Casting : 

Bryce Dallas Howard

Sam Rockwell

Henry Cavill

John Cena

Ariana De Bose

Dua Lipa

Richard E.Grant

Samuel L.Jackson

Bryan Cranston

Synopsis

Elly Conway est l'auteure solitaire d’une série de romans d’espionnage à succès. Sa vie tranquille est bouleversée lorsque les intrigues de ses livres commencent à ressembler étrangement aux opérations secrètes d'une véritable organisation d'espions.

Mon commentaire :

Matthew Vaughn, c’est le réalisateur britannique plutôt talentueux de la série des ‘Kingsman’, qui, sans révolutionner la catégorie des films d’espionnage à la James Bond, a réussi à instiller de la fantaisie et de l’humour - of course !-  dans ses créations…C’est pourquoi à la base j’ai eu envie, malgré une bande annonce très tape-à-l’oeil, d’aller découvrir son nouveau long métrage, portant l’étrange nom d’’Argylle’.

Démarrage en trombe sur une scène farfelue mettant en évidence deux personnalités, l’espion Argylle (Henry Cavill) au look affreux digne d’un héros de mauvaise BD et de Lagrange (Dua Lipa, pour la première fois devant la caméra) une blonde peroxydée au sourire carnassier….Voilà le début du film , enchaînant invraisemblances et effets spéciaux dans un décor de rêve. Ah, j’ai oublié de préciser que tout cela émane du cerveau très imaginatif d’Elly Conway (Bryce Dallas Howard), auteure solitaire de romans d’espionnage dont les fans sont légion, ce qui peut expliquer certaines choses ! Mais petit à petit il apparait que les aventures de son héros se mettent à ressembler à une certaine réalité qui environne l’autrice également…Et si Argylle n’était pas que ce personnage imaginaire?

Inutile de dire que le scénario de ce film particulièrement mal fichu ne tient pas la route, que Matthew Vaughn se contente de mélanger des tonnes d’effets spéciaux et multiplie les délocalisations de son intrigue et de ses personnages, réels ou fictifs. C’est lourd, pas drôle, on a l’impression d’assister à la présentation d’un patchwork du pire existant en la matière, tout cela sans une once de véritable humour. Si les acteurs semblent s’amuser, on a l’impression qu’ils sont bien les seuls tant ce galimatias est particulièrement long et indigeste, même si la quasi omniprésence d’Alfie (le chat d’Elly Conway) dans son sac à dos orné de losange apporte un peu de fantaisie.

Seul point original - mais est ce qu’il en serait fier s’il était toujours de ce monde?- l’utilisation en boucle du dernier titre de John Lennon ‘Now and then’ récemment sorti des tiroirs du défunt par Mc Cartney et Ringo Starr… C’est peu pour tenir deux heures sans trouver le temps bien long !

Ma note :  06/20
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