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Film vu en streaming sur Netflix 

Acteurs : 

Felix Kammerer

Albrecht Schuch

Aaron Hilmer

Moritz Klaus

Daniel Brühl

Edin Hasanovic

David Striesow

Adrian Grünewald

Synopsis

L'histoire poignante d'un jeune soldat allemand sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. En première ligne, Paul et ses camarades voient l'euphorie initiale se muer en désespoir et en épouvante quand ils se retrouvent à défendre

Mon commentaire :

Les films retraçant l’époque de la guerre de 14-18 ne sont en général pas légions au cinéma…D’où l’intérêt de découvrir ce film ‘A l’ouest, rien de nouveau’, adapté du roman éponyme de Erich Maria Remarque (paru en 1928) diffusé par Netflix actuellement, qui nous propose d’avoir la vision allemande de ce conflit terriblement meurtrier.

Le point de départ, c’est l’histoire de Paul Baümer (Felix Kammerer), un jeune soldat allemand qui se fait enrôler avec quelques bons amis aussi enthousiastes pour rejoindre le front occidental et contribuer à la victoire de leur patrie. Mais peu après leur arrivée sur le front en première ligne dans les tranchées, c’est vite la désillusion, puis le désespoir et l’horreur qui ont remplacé l’euphorie initiale…

Si le film intrigue bien sûr par son angle d’approche purement allemand, l’intérêt essentiel du film réside dans la grande qualité de la photographie et notamment des prises de vue depuis le fond des tranchées impressionnantes extrêmement réussies. On est en revanche moins sensible au côté camaraderie et à la dislocation de celle-ci au gré des combats et attaques sur le front, qui laisse aussi une place très – trop ! - importante aux scènes de tueries avec de nombreux gros plans souvent insoutenables sur les blessures et mutilations en tout genre. En temps de guerre, l’homme, quel qu’il soit et quel que soit son camp, perd ses repères au point de devenir un être sanguinaire…On a bien compris le message : la guerre est monstrueuse et le film - comme le livre – sont de vrais plébiscites pour la paix.

Malgré des longueurs et des questionnements sur la véracité de l’enchaînement des évènements, on suivra néanmoins avec intérêt le déroulement des 72 heures qui ont précédé l’annonce et la signature de l’Armistice, le 11 novembre 1918 à 11h, dans ce train stationné quelque part dans la forêt de Compiègne. Rappel qui peut être utile à quelques jours de la commémoration de celle-ci.

Ma note :    13/20
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