Mon commentaire :

Il n’y a pas de mal à essayer de détendre les zygomatiques…Avec ces ’14 jours pour aller mieux’, pure comédie à la française, l’exercice fonctionne, mais malheureusement pas vraiment à plein. Pourtant, l’histoire de Maxime (Maxime Gasteuil) qui en frôlant un burn-out dans le cadre de son job exercé sous la pression de son futur beau-père tyrannique (Bernard Farcy) doit se plier aux exigences de sa fiancée Nadège ( Anne Serra) pour suivre ce stage de décontraction semblait bien partie…D’autant que le pauvre Maxime, seul être un tant soit peu cartésien, est pris en charge par son futur beau-frère Romain (Romain Lancry), un mec gentil et affectueux qui le propulse au milieu d’une bande de zigottos plus allumés les uns que les autres. Tous viennent se resourcer- pour des raisons différentes- sous la direction pas forcément cool de Clara (Zabou Breitman) et de son acolyte Luc (Lionel Abelanski), appelés ‘les clairvoyants’, puisque capable de lire dans l’âme et dans l’esprit des stagiaires.

Le film débute sur les chapeaux de roue et les nombreux punchlines donnent le ton : celui d’un stage qui s’apparente même à la constitution d’une secte. Zabou Breitman est particulièrement efficace – et inattendue- dans la peau de cette coach caustique et peu amène. Malheureusement, la suite est moins réussie dès lors qu’on fait le tour de chacun des membres du stage, et même s’il y a quelques trouvailles sympathiques dans le scénario et surtout dans des répliques parfois cinglantes, le tout ne vole pas forcément très haut…Au total, le film malgré des circonvolutions s’achemine vers un happy end classique pas très ambitieux, auquel s’ajoute au générique quelques scènes de bêtisier.

Au total, une impression pas désagréable mais sans plus, mais qui est inspiré par des faits réels..